Face à la grève déclenchée par les enseignants contractuels dans des  IES, institutions d’enseignement supérieur et IRS,  institutions de recherche scientifique du pays qui relève du Ministère de l’enseignement  supérieur et de la recherche scientifique, le département du ministre Telliwell Diallo est sorti de sont silence.
 
C’était vendredi dans l’après midi dans la salle de conférence du dit département à la faveur d’une conférence de presse animée par le secrétaire général du Ministère de l’enseignement supérieur et de la  recherche scientifique
 
Ces grévistes sont au nombre de 620, selon certaines sources.
 
Pour le Professeur Abdoulaye Diakité,  la situation des jeunes enseignants contractuels dans les institutions d’enseignement supérieur a été travestie par les medias.
Pour lui, aucune institution d’enseignement supérieur du pays,  de Conakry à Nzérékoré n’a remonté l’information au ministère pour dire que les cours sont perturbés.
 A en croire à M. le  secrétaire général, les cours se déroulent normalement et de façon programmée.
Toutefois, le conférencier reconnaît qu’il y a actuellement une grève de ses enseignants contractuels dans les institutions d’enseignement et de  recherche scientifique du pays qui relève du Ministère supérieur et de la recherche scientifique. Mais curieusement aux dire de M.Diakité n’affecte pas le déroulement normal des cours. « Il n y a pas de convention collective, ils ne sont pas syndiqués… ».
 
 La seule certitude, c’est que les complaintes ne manquent pas au niveau des étudiants  qui ne cessent de se lamenter en allant dans les institutions d’enseignement supérieurs et universités sans trouver de maitre dans les salles et amphithéâtres.
Par ailleurs, le conférencier dira qu’il est permis selon la loi guinéenne de 1986 aux instituts et universités de recruter du personnel contractuel sur la base du talent pour s’inscrire sur une liste formalisée tout en suivant une liste formalisée et un encadrement pour devenir plus tard un assistant.
A propos, le secrétaire général du Ministère de l’enseignement supérieur et de la  recherche scientifique rassure que les contrats sont individuels et non pas collectif. Avant d’ajouter que chaque partie est tenue de respecter les clauses contractuelles.
A ce sujet, Professeur Abdoulaye Diakité rassure que les conditions sont crées pour permettre aux jeunes enseignants contractuels d’évoluer normalement.
Cependant, il a tenu à préciser et avec force insistance que les contrats que les  enseignants contractuels  passent avec les IES,  institutions d’enseignement supérieure et  IRS, institution de recherche scientifique du pays aussi bien à Conakry que dans le pays profond n’engage pas le Ministère de l’enseignement  supérieur  et de la recherche scientifique. « Il s’agit de jeune enseignant qui ont des revendications avec les institutions d’enseignement supérieur et institution de recherche scientifique où ils évoluent. Ce qui n’engage pas les préfectures, gouvernorats encore moins le Ministère ». Avant d’ajouter que c’est le ministère de la fonction publique qui emploi les fonctionnaires et non pas son département ». Difficile  donc  de dire où se trouve la vérité.
 
Pourtant, rétorque un confrère, les  institutions d’enseignement supérieur et  institutions de recherche scientifique du pays  relèvent  bien du  Ministère de l’enseignement  supérieur  et de la recherche scientifique ?
 
 Pour répondre à cette question, Professeur Abdoulaye Diakité est rentré dans des cours académiques et de droit pour justifier la responsabilité individuelle des institutions d’enseignement supérieur et  institutions de recherche scientifique du pays  mais pas du Ministère de l’enseignement  supérieur et de la recherche scientifique,. Soit.
 
Par ailleurs, le conférencier soutien qu’il y a des étapes à parcourir pour être engagé.  Il faut être inscris sur la liste d’aptitude de fonction d’enseignant assistant.
 Pour cela, le postulant doit  passer devant la commission  nationale d’orientation et de bourse. « Mais il y a un an, nous n’avons pas organisé de session de recrutement d’enseignant par manque de moyen ».
Toutefois, une centaine,  selon M.Diakité qui ont répondu « favorablement aux attentes des institutions d’enseignement supérieur et institutions de recherche scientifique ont déposé leur dossier au département et sont en attente de leur engagement au niveau de la fonction publique ».
Et justement, il semble que le problème se  pose à ce niveau. Engagé certains considérés comme proche du pouvoir et laisser d’autres à leur propre compte alors qu’ils ont le même statut.
 
Pour les chiffres, le secrétaire général du Ministère de l’enseignement supérieur et de la  recherche scientifique  a déclaré « Nous avons environs 3000 enseignant-chercheurs en Guinée dont à peine 20% ont leur Doctorat. Nous voulons passer ce chiffre dans les trois prochaines années à 60%. Il faut qualifier le système éducatif guinéen. Et nous faisons tout ça pour ses jeunes qui doivent aussi comprendre que nous sommes entrain de créer des conditions pour eux. A ce jour, nous avons cinq écoles doctorales mais des problèmes se posent. L’enseignement supérieur vit dans une situation de sous financement chronique ».
 
Répondant à une question sur le vieillissement du personnel de l’éducation, le conférencier a été catégorique « la loi donne 72 ans  à l’Etat pour garder un enseignant  qui doit rester en poste avant d’aller à la retraite. Pour nous, cette question ne se pose pas pour le moment ».
 
 En d’autre terme, le personnel selon le conférencier est loin d’être vieillissant.
Les jeunes ont plus besoin de recevoir des formations que d’en donner, a conclu le conférencier.
 
Almamy Kalla CONTE
 
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