Après de nombreux officiers  qui ont défilé à la barre dans le dossier de l’attaque contre la résidence privée du chef de l’Etat, ce mardi a été le tour du capitaine Amadou  Sadio Diallo de comparaitre.
Secrétaire général  et informaticien du service de transmission au palais Sekhoutoureah,il soutien qu’il a été appelé au petit matin du 19 juillet par l’opérateur du jour qui était de garde pour l’informer de l’attaque contre la résidence privée du chef de l’Etat. « J’avais aussitôt demandé à ce qu’il fasse le contrôle de la radio et faire le briefing aux autres radios. Ce qu’il a fait.
Et puisque je loge au camp Alpha Yaya Diallo, je me suis habillé pour rejoindre le palais Sekhoutoureah où je suis arrivé aux environs de 9 heures.
C’est seulement le 21 juillet 2011 aux environs de 10 h que le général Bouréma Condé, Jean Claude Pivi de la sécurité présidentielle et Commandant Naby Camara, aide de camp du président Alpha Condé sont venus me voir pour  rencontrer mon chef qui n’était pas présent.  Général Bouréma Condé  m’a demandé de couper les cameras de surveillance devant le bureau du chef de l’état. Ce que j’ai exécuté aussitôt.
C’est à la suite de ça que j’ai été interpellé et on m’avait posé des questions à savoir si je connaissais Degaul, AOB. J’ai dit que Degaul est un ami de promotion. Après dira capitaine Amadou  Sadio Diallo, j’ai été accusé de donner l’indication de la position du chef de l’Etat aux assaillants.
Le procureur de la République dira pour sa part en posant des questions à l’accusé qu’il ressort des déclarations de AOB que Madame Fatou Badiar avait des hommes à la présidence de la République pour des renseignements au tour du président Condé. L’accusé lui, dit qu’il ne connais pas Fatou Badiar encore moins Almamy Aguibou  Diallo, Baba Alimou Barry et Mamadou Alpha Diallo.
Il chercher de nouveau à connaître si capitaine Amadou  Sadio Diallo est en mesure de connaitre à partir de son bureau du palais Sekhoutoureah de voir les mouvements du chef de l’état. L’accusé a répondu par l’affirmative.
Parlant de sa radio, il dira qu’elle n’avait pas de pile dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011. « Elle était là seulement pour la forme. Je n’avait  que mon téléphone pour appeler ».
 Les avocats de la partie civile ont cherché à savoir s’il a toujours sa radio sur lui. En réponse, il dira que c’est son arme. Alors pourquoi, elle ne marchait pas ?; l’accusé répond en disant que même son téléphone ne marchait pas. « J’avais allumé mon groupe électrogène pour charger ». Pourquoi vous n’avez pas fait la même chose pour ta radio, interroge les avocats ?
L’accusé dira que le chargeur de sa radio était au bureau au palais Sekhoutoureah et moi j’étais à la maison au camp Alpha Yaya Diallo om je loge. Est-ce ta hiérarchie était informer ? En réponse, il soutien que la toute  hiérarchie de la transmission savait que les appareils étaient défectueux.
Pour cette raison, la partie civile estime que l’accusé était en intelligence avec l’ennemi.
Pour les avocats de la défense, l’attaque s’est produite à Kipé et non au Palais Sekhoutoureah. « Mieux, les cameras de surveillance ne sont pas domiciliés  à Kipé, au domicile privé du chef de l’Etat mais au palais Sekhoutoureah.
Pour eux, c’est à la barre que l’on voudrait coller des infractions à leur client.
 Le procureur en parlant a mis les phrases au conditionnel, « il parait, il semble que » sans apporter de preuve, soutien mordicus la défense.
Certains avocats ont estimé que la présence du le général Bouréma Condé, Jean Claude Pivi de la sécurité présidentielle et Commandant Naby Camara, aide de camp du président Alpha Condé est nécessaire pour la manifestation de la vérité.
Les débats se poursuivent et Guineelive suit pour vous