Face au dialogue de sourds entre le pouvoir et l’opposition et des manifestations à ne pas finir,  les plus hautes autorités ou dignitaires religieux du pays ont estimé mercredi  qu’il faut dire quelque chose avant que ça ne soit trop tard.
 
Pour lier l’utile à l’agréable, el hadj Mamadou Saliou Camara, l’imam Ratib de la grande mosquée Fayçal de Conakry  et l’archevêque de Conakry,   Monseigneur Vincent Koulibaly, ont dans une déclaration rendue publique dans l’après midi de ce mercredi  appelé les institutions républicaines à user de tous leurs poids pour rapprocher les deux parties : pouvoir et opposition.
Pour ce qui est du contenu de la déclaration, il faut simplement retenir que pour les religieux, il est encore temps et grand de discuter et dialoguer pour trouver un terrain d’entente
Avec le déferlement des milliers de personnes presque toutes les semaines dans les rues de la capitale, le chaos peut venir à tout moment. Et le passé, notamment les événements tragiques du stade du 28 septembre au jour du même nom sont encore vivaces dans les esprits.
Prévenir que  guérir, dit-on.
 
Naby Camara