Tout a commencé le 27 février avec la manifestation des leaders et militants des partis politiques regroupés au sein du collectif, du club des Républicains et de l’ADP.
De enco5 jusqu’à l’esplanade du 28 septembre, il faut dire que la marche s’est bien déroulée dans l’ensemble, nonobstant quelques escarmouches. Escarmouches constaté d’abord  sur la bretelle Bambeto-Hamdallaye, fief du président de l’UFDG, Mamadou Cellou Diallo et où se trouve le siège du parti au pouvoir.
Il y a aussi la casse, non loin du grand marché de Madina, réputé proche du président Alpha Condé. Au total, 130 blessés dont des civiles et militaires et de nombreux dégâts matériels importants.
Mais au niveau du petit lac de Taouyah, précisément du coté du quartier appelé Kankan-Koura proche des maninkas se trouve de l’autre coté des rails, un quartier à dominante peulh. Et justement c’est du coté de Kankan-Koura proche des maninkas qu’un conteneur a été mis à sac avant que  le feu ne soit mis dans le conteneur appartenant à un maninka où se trouvait une importante sommes d’argent et des objets de valeurs.
Et bien, cette attitude des partisans de Mamadou Cellou a soulevé le courroux des jeunes du quartier Kankan Koura du petit lac. Et malgré la sensibilisation du commissaire du commissariat du marché, les jeunes ont attendus la nuit pour mettre du feu à une trentaine de boutiques dans la nuit du jeudi.
Vendredi matin, l’autre camp s’en va mettre du feu à la friperie de Madina où la plus part des commerçants sont maninkas. La réplique est venue alors des jeunes de la casse, non loin des lieux. Peu après, s’en est suivi des actes de vandalismes avec des loubards et badauds venus des quartiers environnants. Difficile de faire le bilan pour le moment.
La seule certitude, officiellement on parle de deux morts et des pertes matérielles  énormes.
 
Mohamed Soumah