L’on ne le dira jamais assez . Sur la bretelle Hamdallaye-Bambeto-Cosa, plus précisément dans la commune de Ratoma,  les citoyens et leurs biens ne sont pas à l’abris des violences.
 
Jets de pierres, tires à balles réelles, voitures callasées, vole, viol, arnaquent, excusez du peu la liste est longue reste le lot quotidien des citoyens. Et le seul tord de ses citoyens est de ne pas conjuguer le mot démocratie au même temps queMamadou Cellou Diallo. Conséquence, sur cinq commune que compte la capitale guinéenne, la seule commune crée des problèmes à n’en pas finir et presque tous les jours. Depuis le 27 février, c’est toujours le chaos dans cette commune, ce, nuit et jour.
 Mais la violence appelle la violence, nous enseigne la sagesse populaire. Même s’ils sont les plus nombreux, les peuls ne sont pas les seuls habitants de cette commune. Fatigués de la terreur des partisans de Mamadou Cellou Diallo, il n’est pas exclu qu’un jour, les autres citoyens de la bretelle Hamdallaye-Bambeto-Cosa  se retournent contre les agresseurs. Que Dieu nous en préserve mais face à cette éventualité, le chaos est inévitable.
Il est temps et grand temps pour Mamadou Cellou Dalein de comprendre que ce n’est pas en s’attaquant aux paisiblescitoyens qu’il va conquérir le pouvoir. Encore moins en transformant cette bretelle en un « non mans land » qu’il va assouvir ses ambitions. Mieux, il n’est pas exagérer de dire qu’au moment des bilans, les exactions commises sur cet axe seront à sa charge.
 
Mohamed Soumah