La maison des journalistes de Coleah à servi de cadre à la tenue d’une conférence de presse du parti pour la prospérité  et le renouveau (PPRG) à laquelle votre site Guineelive a pris part. Cette conférence avait pour thème « problématique du choix de l’opérateur technique et vote des guinéens de l’étranger ».

 

Le président du parti, Ben Daouda Nassoko a  dans son intervention dit que le choix de l’opérateur,  le recensement  et toute autres choses pour la tenue des élections législatives  est une question qui revient à la CENI, l’institution chargé de la gestion du processus électoral .
Pour lui, il fallait qu’on  fasse des compromis sur les imperfections de l’opérateur,  au lieu de faire un nouvel appel d’offre pour un autre opérateur comme  le souhaite les partis politiques regroupés au sein  du collectif,  de l’ADP et  du CDR.
« Si nous faisons un nouvel appel d’offre sur le choix de l’opérateur pour ces élections législatives, c’est une marche en arrière que nous faisons. Alors que la  Guinée a intérêt  à finir avec ces élections qui n’ont que  trop duré. La tenue de ces élections permettra à la Guinée de rentrer dans une nouvelle phase de son  développement . Mais si nous restons  dans cet état, aucun bailleur ne viendra investir ici. Si nous changeons aujour d’hui l’opérateur, demain d’autres aussi demanderons le départ de ce dernier au profit d’un autre» .s’est défendu le président du parti pour la prospérité et le renouveau.
Sur la question du vote des guinéens de l’étranger, le conférencier dira que c’est un droit et un honneur pour tous citoyens de participer aux élections de son pays.  » Mais pour le cas spécifique des élections législatives  guinéennes, excepté les difficultés matérielles et humaines que connaît notre pays pour faire voter les guinéens vivant a l’extérieur, la loi n’a pas expressément  dit la participation des guinéens de l’étranger aux élections législatives ». Poursuivant, il a déclaré  « Si lesguinéens de l’étranger doivent voter, il faut que les trente huit circonscriptions de la Guinée soit représentée dans tous les pays ou vivent les guinéens. Chaque bureau de vote doit avoir les cinq membres et les représentants de tous les partis  qui prennent part aux élections législatives. Ce qui est impossible pour un pays comme la Guinée financièrement etmatériellement pauvre», a déclaré Ben Daouda Nassoko.
Parlant du dialogue qui pointe à l’horizon, le conférencier estime que cela ne fera que retarder le processus, car les gens sont toujours campés sur leurs positions et il sera difficile d’évoluer avec cet état de fait.
Par ailleurs, il n’a pas manqué  d’attirer l’attention de l’ONG, (GOHA), groupe organisé des hommes d’affaire  qui reste selon lui  une ONG politisée au vu de  la déclaration que son président après  les derniers événements.
 
 Pour terminer, il a rendu hommage à tous ceux qui ont perdu la vie durant ces événements douloureux. Aux acteurs politiques, d’assurer leur rôle  traditionnel qui consiste à éduquer les militants et sympathisas pour le respect de la position des autres et des biens d’autrui.
 
Daouda Yansané
 
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