Dans les conditions normales et sauf changement de dernière minute, le cadre de dialogue et de concertation mis en place par le chef de l’Etat doit commencer ses travaux ce jeudi au palais du peuple. Outre la classe politique, pouvoir-opposition, il y aura au tour de la table, syndicat, société civile et religieux pour discuter des voies et moyens pour aboutir à l’organisation des élections législatives au pays.
A la veille du dialogue politique engagé par le président Alpha Condé, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la décentralisation, Alhassane Condé avait demandé à chaque entité sociale de fournir la liste de dix représentants.
Mais hier mercredi déjà, les leaders politiques cités plus haut se sont retrouvés en réunion pour définir leur plan. C’était dans le domicile luxueux du président de l’UFR, Sidya Touré dans le quartier hic de la minière.
Au sortir de la rencontre, Sidya Touré a déclaré que de commun accord, les leaders présents ont décidé de ne pas envoyer plus de trois personnes, en ce qui concerne les partis politiques regroupés au sein du collectif et de l’ADP.
Pour Sidya Touré, Lansana Kouyaté et Cellou, les trois personnes seront porteurs de leur décision, notamment le choix d’un nouvel opérateur, la cessation de toute activité par la commission électorale nationale indépendante jusqu’à ce que un consensus soit trouvé et le vote des guinéens de l’étranger.
Difficile de dire si le président de la commission électorale nationale indépendante, Bakary Fofana qui a déjà déployé les agents sur le terrain se pliera à cette exigence de l’opposition. Cependant, la seule certitude, c’est que Sidya Touré,  Lansana Kouyaté et Mamadou Cellou Diallo ont opté  pour la chaise vide. Et pour cause. Il est de notoriété publique, que le président de l’UFC, Aboubacar Sylla qui n’a pas fourni d’effet pour trouver même le nom de son parti politique n’a de militant que dans son sac.
L’UFC reste le nom du parti politique de l’opposant historique au Togo, Jules Christ Olympio. C’est donc du copier coller pour l’ancien Ministre de l’information déçu. Mieux, il ne représente rien dans le paysage politique guinéen.  Aboubacar Sylla reste méconnu même dans sa ville natale de Mamou.
Il est donc incompréhensible que M. Sylla devenu opposant après une frustration avec le président Alpha Condé, n’ayant aucune base politique soit le représentant de l’aile dur de l’opposition en lieu et place des teneurs.
  A moins que ça soit la politique de la chaise vide qui consiste à dire, je t’aime, moi non plus.
 
 
Mohamed Soumah