Dans un communiqué rendu public  mardi soir, la commission provisoire de réconciliation nationale qui  est présidée par l’imam Ratib de la grande mosquée Fayçal de  el hadj Mamadou Saliou Camara et l’archevêque de Conakry Monseigneur Vincent Koulibaly a fait une prise de position par rapport  à l’interpellation des leaders politiques.
L’archevêque de Conakry Monseigneur Vincent Koulibaly qui a lu la déclaration a estimé que le climat politique au pays est délétère. Et pour préserver la paix et la quiétude sociale, il a au nom de la commission provisoire de réconciliation nationale demandé aux autorités judiciaires de sursoir à toute convocation  civile et pénale des leaders de l’opposition. Ce, pour quelque motif que ce soit.
Pour rappel, il faut dire que mardi déjà, le président du RDIG, rassemblement pour le développement intégré de la Guinée et ancien Ministre de l’agriculture du président Alpha Condé avait été interpellé. Et dans les conditions normales, Mamadou Ciré Diallo, secrétaire administratif de la GéCi, Sény Konaté, deuxième secrétaire permanent de la NGR, Thierno Seydou Bayo doivent répondre demain jeudi au Tribunal de première instance de Dixinn.
Et à propos, les leaders politiques regroupés au sein du collectif, du club des républicains et de l’ADP ont promis dans une déclaration publiée ci-dessous qu’ils allaient les accompagnés. Il n’est donc pas exagérer de dire que cette menace a pesé de tout son poids au niveau des religieux. Par ailleurs, le pouvoir  a satisfait à l’une des conditions posées par l’opposition dans le cadre du dialogue politique et de la réconciliation nationale. Ainsi, le mouvement social, les institutions républicaines et les religieux ont décidé ce mardi de se retirer du cadre de concertation et de dialogue présidé  par le Premier ministre, Mohamed Saïd Fofana. Et c’est tant mieux pour éviter le chaos.
 
 
Almamy Kalla CONTE
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