Apres  l’entretient dans son bureau avec le président du Rassemblement pour le Développement Intégré de Guinée (RDIG), Jean Marck Telliano en compagnie de ses deux avocats, le procureur Moundjour  Cherif le a tenu à expliquer pour sa part  aux medias les raisons de sa convocation.
Lors de la dernière marche organisée par le collectif de l’ADP et le CDR,  dire M.Chérif, Jean Marc a fait une declaration. Dans cette déclaration,  il a dit des propos qui constituent des injures, des diffamations qui portent  atteinte a la dignité,à  l’honneur et à la réputation de la personne à laquelle il s’adresse. En la matière la loi  dit que celui qui est offensé peut se plaindre . Mais lorsqu’il s’agit du président de la république qui constitue une institution et qui est protégé par la societé, en conséquence  le procureur de la république peut engagé une des poursuites contre l’auteur conformément à l’articles 231,232et371 du code pénal guinéen. C’est dans ce cadre que nous avons instruit à l’escadron départementale de Yimbaya à l’effet d’interpeller Jean Marc et de consigner ses déclarations dans  un procès verbal et nous communiqué.
Donc ce matin,  nous l avons reçu dans ce cadre. Ces propos, je ne peux pas les répété pour ne pas commettre les mêmes infractions, tout le monde l’a entendu à la radio et à la télé. Ces propos constituent des injures, diffamations et outrages au chef de l’Etat. Nous avons analysé ce procès verbal en présence de ces avocats et,  effectivement ces avocats conviennent avec moi que ces propos sont outrangeants.Nous allons organisé une audience au cours de laquelle nous allons débattre cette  procedure. Elle est orientée à une citation directe.
Nous allons voir quant est ce nous allons  décidé de l’opportunité de la programmation de cette affaire. Je prend mes responsabilités en tant que procureur de la republique. Nous avons engagé cette procédure pour entendre Jean Marc sur ces faits et cela va à l’intérêt de la population. Il faut que chacun joue sa partition dans l’établissement d’un Etat de droit dans notre pays.
Il a ajouté qu’en plus de cette procédure, qu’il y a un  autre dossier engagé contre Telliano avec constitution de partie civile dans une affaire d’escroquerie devant le même tribunal.
La date de la comparution de Jean Marc Telliano fera l’objet d’un communiqué.
 
 
Maitre Salifou Beavogui qualifie la convocation de Jean Marc Telliano d’harcèlements et de perquisitions pour des raisons politiques
 
 
Le président du Rassemblement pour le Développement Intégré de la Guinée (RDIG), Jean Marck Téliano en compagnie de ses deux avocats s’est présenté  jeudi  au bureau du procureur de la république près le  tribunal de première instance de  Mafanco pour être entendu sur procès verbal.
 
Il est poursuivi pour diffamations, injures et outrages à l’encontre du président de la république sur plainte du parquet général.
A la sorti de leur entretien, maitre Salifou Beavogui, avocat de l’ancien Ministre  raconte les faits. « Nous avons dit au procureur que ce dossier là n’est pas consistant et que ces poursuites ne sont que la preuve des harcèlements et des persécutions dirigés contre notre client. Autrement dit nous pensons que ce dossier à une autre raisonnance que celle juridique et qu’ il n’a jamais injurié le chef de l’Etat. Nous avons trouvé un procureur suffisamment remonté, mais à la lumière de notre contact,  il s’est refroidit et finalement il a décidé que nous passerons en proces. Nous avons dit d’accord nous sommes prêt à tout moment nous pourrons passer au procès et en ce moment nous démontrerons à la face de l’opinion nationale et internationale que c’est un dossier  monté de toutes pieces. Notre client n’a jamais diffamé, injurié et outragé le président de la république.
A la sortie du parquet, nous nous sommes retrouvés au cabinet d’instruction du juge Ibrahima Kalil Diakité doyen des juges de Mafanco. Là aussi nous avons trouvé un autre faux dossier que notre client ne connait ni de près ni de loin qui est déposé contre lui par un étranger qui se dit être victime d’une escroquerie que notre client n’a jamais connu avec lequel il n’y a jamais eu de transaction. Mais ce qui est très grave,  la partie civile est subitement rentrée dans le bureau du juge et il s’entretenait avec notre client . Nous avons constaté que cela  est une violation grave du droit de la défense par ce que le juge devait entendre séparément notre client et la partie civile. Mais finalement tout est  rentré dans l’ordre, il rentre chez lui tranquillement et il va continuer sur ses activités quand  on aura besoin de nous,  nous reviendrons. Je pense que chacun de nous doit s’inscrire dans la logique du changement prôné par nous même pour que la Guinée soit un Etat de droit.
Ces perquisitions et harcèlements doivent finir. On veut se servir des raisons politiques pour l’atteindre. Les déclarations qu’il a fait sont différentes de celles que le procureur détient sur sa cassette. Il nous a montré une cassette, nous avons sollicité de nous remettre une copie de cette cassette il a refusé. Nous sommes prêt à démontré que  ce dossier est monté contre notre client », a conclu maitre Bea.
A propos, il faut dire que quand il était Ministre, une plainte visait déjà Jean Telliano pour escroquérie. Portant sur une somme de 400 000 dollars dans une affaire de dimant.
 
Daouda Yansané
 
64 44 23 43