Comme annoncé dans nos précédentes éditions, les partis politiques regroupés au sein du collectif, du club des républicains et de l’ADP étaient en conférence cet après midi à la maison de la presse.
 
Tout d’abord, le porte parole, Aboubacar Sylla a retracé l’historique du dialogue que l’opposition radicale a demandé au pouvoir il y a deux ans. Mais à en croire aux conférenciers, le pouvoir a toujours fait semblant de dialoguer. Alors que l’opposition quand à elle parle d’une même voix pour tenir dans la quiétude et la paix les élections législatives dans la transparences. Pour preuve, l’opposition s’est agrandit avec le ralliement du FDP de Bah Mamadou Baadiko. Ce que le pouvoir ne veut pas, à en croire aux conférenciers.
Pour revenir au titre, il faut dire que les conférenciers ont dans un communiqué informer l’opinion nationale et internationale sur la « participation récurrente des donzos et autres loubards du parti au pouvoir à la répression des manifestations pacifiques de l’opposition. Ces milices privés du pouvoir qui bénéficient souvent du soutien des forces de l’ordre, sont financées par des cadres de l’administration publique qui identifient les cibles et planifient les actions à mener contre les militants de l’opposition et leurs biens.
Les cadres les plus impliqués dans cette entreprise de répression de l’opposition sont: Malick Sankhon,  directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale, Sékou Resco Camara,  gouverneur de la ville de Conakry, Moussa Kabassan Kéita, directeur général du centre national de surveillance des pêches et  Moustapha Naité, directeur général du patrimoine bâti public ». Poursuivant, le communiqué ajoute  » ils ont la paternité d’être tous de hauts fonctionnaires de l’Etat guinéen qui utilisent les fonds pour recruter, entrainer et motiver de véritables hordes de loubards qui attaquent, violent et tuent avec l’objectif de décourager toute manifestation ultérieure de l’opposition.  Le collectif, le  club des républicains et  l’ADP prennent l’opinion  à témoin et attirent l’attention de toutes les organisations de défense des droits de l’homme sur les risques graves que ces personnes sans scrupule, mues exclusivement par leurs intérêts personnels, font courir à la paix civile, à la stabilité politique et l’unité nationale. 
En tout état de cause, l’opposition guinéenne se réserve le droit de porter plainte devant les juridictions nationales et internationales contre ces personnes, pour incitation à la haine et à la violence, atteinte à l’unité nationale et violations répétées des droits humains garantis par notre constitution ».
Seulement voilà, à la question de savoir quelles sont les preuves dont ils possèdent pour accuser les personnes citées plus haut, les conférenciers ont été vagues arguant qu’au moment venu, ils pourront donner des preuves à  l’opinion nationale et internationale contre ces personnes sans plus de précision.
 
Daouda Yansané
 
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