Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est plus le parfait amour entre le directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale, Malick Sankhon et le président de l’UFDG, Mamadou Cellou Diallo. Les violences enregistrées  lors des manifestations de l’opposition  constituent la pomme de discorde.

 

Le président de l’UFDG,  Mamadou Cellou Diallo   a toujours accusé Malick de financer les loubards pour réprimer ses militants et de piller les boutiques de ses parents peulhs au grand marché de Madina et environs. Ce que l’intéressé a toujours démenti.
 Mais les choses se sont compliquées lundi lors de la conférence de presse animée par le collectif, l’ADP et le club des républicains lorsque dans un communiqué dont Guineelive détient une copie, l’opposition a accusé de nouveau  Malick Sankhon et trois autres hauts cadres de l’administration de ce qui suit : « la participation récurrente des donzos et autres loubards du parti au pouvoir à la répression des manifestations pacifiques de l’opposition. Ces milices privés du pouvoir qui bénéficient souvent du soutien des forces de l’ordre, sont financées par des cadres de l’administration publique qui identifient les cibles et planifient les actions à mener contre les militants de l’opposition et leurs biens.
Les cadres les plus impliqués dans cette entreprise de répression de l’opposition sont: Malick Sankhon,  directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale, Sékou Resco Camara,  gouverneur de la ville de Conakry, Moussa Kabassan Kéita, directeur général du centre national de surveillance des pêches et  Moustapha Naité, directeur général du patrimoine bâti public ». Poursuivant, le communiqué ajoute  » ils ont la paternité d’être tous de hauts fonctionnaires de l’Etat guinéen qui utilisent les fonds pour recruter, entrainer et motiver de véritables hordes de loubards qui attaquent, violent et tuent avec l’objectif de décourager toute manifestation ultérieure de l’opposition.  Le collectif, le  club des républicains et  l’ADP prennent l’opinion  à témoin et attirent l’attention de toutes les organisations de défense des droits de l’homme sur les risques graves que ces personnes sans scrupule, mues exclusivement par leurs intérêts personnels, font courir à la paix civile, à la stabilité politique et l’unité nationale. 
En tout état de cause, l’opposition guinéenne se réserve le droit de porter plainte devant les juridictions nationales et internationales contre ces personnes, pour incitation à la haine et à la violence, atteinte à l’unité nationale et violations répétées des droits humains garantis par notre constitution ».
A propos, l’opposition répondant aux questions des journalistes pour savoir si elle détenait des preuves pour soutenir ses accusations a été vague et confus pour soutenir les accusations portées contre Malick et les trois autres.
Et c’est la goûte d’eau qui a débordé le vase. Puisque Malick Sankhon   devait ce soir même animé une conférence de presse au Novotel pour  donner sa version des faits et annoncer également  la plainte  qu’il compte porter contre le président de l’UFDG,  Mamadou Cellou Diallo pour diffamation. 
Guineelive suit pour vous
 Mohamed Soumah