Dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler l’affaire des 1999 carats de diamant d’une valeur marchande de plus de 2 millions de dollars, il faut dire que l’ancien président de la transition, général SékoubaKonaté et son ami et homme d’affaire sont le dos au mur.

 

 

Il y a exactement un an que ce procès est pendant devant les juridictions guinéennes. D’abord au Tribunal de première instance de Conakry où Sékouba Konatéa porté plainte pour diffamation qui porte en accusant el hadj Bouna Kéita “ de porter atteinte à son honneur et à sa réputation”.
Mais le tribunal a estimé que le délit n’était pas constitué. Autrement, à partir du moment où Sékouba lui-même a reconnu avoir retirer les diamant à Bouna Kéitaavant de se défendre d’avoir donner des instructions à Roda Fawaz de restituer les diamants à son propriétaire, il n y a point de diffamation.
Un autre fait et non des moindres, c’est que Sékouba Konaté avait ordonné le paiement de 600 millions de GNF à Bouna Kéita.
 
 
Mais Sékouba Konaté qui ne se savoure pas vaincu n’a pas digéré le verdict du tribunal. Iol demandera à ses avocats d’aller plus loin. Ainsi, la cour d’appel deConakry a été saisie de l’affaire. Pour faire appel de cette décision.
Et après avoir entendu à plusieurs reprises el hadj Bouna Kéita, le juge chargé du dossier a finalement décidé d’ouvrir les débats le 25 mars, lundi prochain.
Parlant de ce procès, Me Rafi Raza, l’avocat de Bouna Kéita se dit confiant avant d’ajouter “ Général Sékouba Konaté fera mieux de remettre les diamants à son propriétaire ou payer la valeur marchande des métaux précieux que d’engager une procédure intitule sur la base du faux et d’usage du faux”.
Il reste maintenant à savoir si Sékouba entendra de cette oreille.
Naby Camara