Suite aux violentes manifestations de rue du 27 février et jours suivant, les activités de la commission électorale nationale indépendante avaient été gélées jusqu’à ce vendredi pour donner une chance au dialogue politique en cours entre pouvoir et opposition. C’était rappelons le la condition sine qua nun posée par l’opposition radicale.
Et ce vendredi, ce délai donné par la CENI a pris fin. Mais seulement voilà, le dialogue politique n’est allé nul part entre les deux parties. Si l’opposition a choisi un médiateur national en la personne du Pr Salifou Sylla; ancien ministre de la justice, garde des sceaux, elle tient toujours à une médiation internationale. Une précision de taille cependant. Aux dire de Sidya Touré, ce médiateur doit venir de la CEDEAO, communauté économique ds états de l’Afrique de l’ouest.
Le pouvoir et la mouvance présidentielle de leur coté ont jeté leur dévolu sur l’ancien Ministre de la sécurité et professeur d’université, le Sociologue Dr SékouGouressy Condé. Mais dans tout ça, il faut dire que rien n’est officialisé. On attend toujours.
Que fera alors le président de la commission électorale nationale indépendante? C’est la question que de nombreux observateurs se pose. Va t-il relancer les activités ou attendre les pourparlers qui apparemment n’en finissent pas.
Au tant dire que la fin de la transition n’est pas pour demain.
Ousmane Cissé
