Le moins que l’on puisse dire, c’est que la descente aux enfers continue pour le coordonnateur général de EDG, électricité de Guinée. Abdoulaye Kéita puisqu’il s’agit de lui  a pour rappel perdu ses galons du tout puisant coordinateur de la guinéenne d’électricité. Il avait en effet, le droit de décaisser  de l’argent quand il veut avec  le montant qu’il voudra. Abdoulaye Kéita n’avait de compte à rendre qu’au président Alpha Condé, et personne d’autre, c’est tout.
 
Mais de la publication d’un livre sur le secteur électrique en Guinée suivie de la dédicace en Guinée du même livre et en grande pompe à Paris avec l’argent du contribuable guinéen, ce sont là entre autre  des actes qui ne sont pas passés inaperçus.
 
Et bien de source généralement bien informée, le président Alpha Condé a mis sur pied une commission d’audit pour enquêter sur les traces du coordinateur général de EDG. Il s’agira selon notre source de passer en revue la gestion chaotique et des fonds de l’Etat alloués au secteur. A propos,  selon nos sources  les premiers chiffres que le coordonnateur doit justifier dépassent l’entendement. Rien que pour la capitale guinéenne, Abdoulaye Kéita doit justifier un montant de 600 milliards de GNF. En d’autre terme, la commission d’audit voudrait savoir les traces de ce montant qui n’est en tout cas pas investi  sur le terrain à Conakry. Ce, sans compter les 33 préfectures que compte le pays. 
Dans les prochains jours selon notre informateur, la commission d’audit qui enquête sur la gestion de Abdoulaye Kéita va sillonner toutes les préfectures que compte le pays. Ce qui revient à dire que le montant sera beaucoup plus supérieur  aux 600 milliards de GNF annoncés.
Pour rappel, il faut dire que le président Alpha Condé a injecté en deux ans  plusieurs centaine de milliards de GNF dans le secteur électrique pour donner de l’électricité aux guinéens qui en ont tant  besoin. De l’avis des anciens de EDG, jamais la société guinéenne d’électricité n’a reçu un tel financement depuis sa création. Mais force est de reconnaître que sur le terrain, ça ne va toujours pas.  Les coupures intempestives  constituent le lot quotidien des guinéens. Même la commune de Kaloum, centre administratif, des affaires et sièges des grandes sociétés et entreprises n’est pas épargnée. 
Conséquence, de violentes manifestations éclatent depuis la semaine dernière dans certains quartiers de Conakry. Et en pareille circonstance, ce sont les para-brises des voitures qui volent en éclat entraînant d’énormes pertes pour les pauvres citoyens avec des actes de vandalisme en certains endroits. Des blessés graves ont été même enregistrés.
Dans tout ça, malin qui dira à quand la situation redeviendra normale pour ce qui est de  la déserte en courant électrique.
 
Almamy Kalla CONTE
 
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