Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est plus le parfait amour entre le PDG, président directeur général de la société Guinée Games, spécialisée en loterie et le travailleurs de la boite qui se comptent  par plusieurs centaine. Et ce matin, les salariés de la société l’ont fait savoir bruyamment.

 

 A travers des motos, ils ont barricadés les deux cotés de la route qui menent vers le siège de la société, situé non loin de la caisse nationale de sécurité sociale, a constaté Guineelive sur place.

Selon les manifestants, Antonio Souaré affirme qu’il paye ses travailleurs à 2 millions 500 000 GNF. « mais c’est de la poudre aux yeux. Nous sommes payés à 300 000 GNF et nous travaillons  six jours sur sept que compte la semaine et de 6 h à 18 h », affirme notre interlocuteur.

 

Un autre renchérit en disant que le plus souvent, les travailleurs sont frappés par des pénalités arbitraires. Ce, sans compter les motos qu’ils carburent à leur propre frais, soutient un autre.

Un autre travailleur de la boîte accuse Antonio Souaré de larxisme « tous les jours que Dieu fait,  Antonio Souaré finance les mamayas de soutien au pouvoir en place, les artistes et les activités sportives, alors que ses travailleurs tirent le diable par la queue ».

Faute de syndicat pour défendre les travailleurs, le DRH, directeur des ressources humaines a été mandaté pour négocier les points de révendication. Mais ce dernier à en croire  un des travailleurs, n’a pas pu faire quelque chose pour eux.

Ce n’est pas tout. Car Naim Idrissa, directeur des opérations de Guinée Games est aussi dans le collimateur des travailleurs : « il est méchant et égoïste et reste l’homme le plus influent auprès du patron.», se défoule un autre travailleur en furie.

Pour avoir sa version des faits, nos tentatives pour joindre Antonio Souaré sur un de ses numéros « ORANGE » ont été vaines. Finalement, on nous apprend qu’il est en déplacement.

A défaut d’avoir le PDG, Antonio Souaré, nous avons pu joindre au téléphone,  le directeur des opérations de Guinée Games, M. Naim Idrissa. Celui-ci n’a pas souhaité s’exprimer sur la question qui les oppose aux pauvres travailleurs.

En attendant, les travailleurs n’entendent pas se limiter en si bon chemin. « nous comptons aller jusqu’au bout de nos révendications, notamment, la révaloriosation de nos salaires et installation d’un syndicat qui défendra nos intérêts ».

 

Almamy Kalla CONTE

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