Le moins que l’on puisse dire, c’est que les élections législatives qui sont théoriquement annoncées pour le 30 juin prochain ne se préparent pas dans la sérénité. Du moins, c’est ce que le constat révèle. L’opposition martèle tout le temps qu’elle ne va pas boycotté les élections législatives comme le  » voudrait » le président Alpha Condé. Mais elle compte empêcher leur tenue sans dire comment.

 

 C’est dans cette situation plutôt trouble que l’opposition compte désormais institutionnaliser les jeudi comme jour de marche en Guinée. Seulement voila, il y a problème. Depuis le début des marches de l’opposition contre le régime du président Alpha Condé, un constat se dégage. Seul le président de l’UFDG, union des forces démocratiques de Guinée, Mamadou Cellou dalein Diallo qui mobilise les gens dans son fief de Ratoma, principalement sur la bretelle Hamdallaye-Bambeto-Cosa. Les autres leaders semblent être ignorés par leur militant et leur siège. En tout cas, la capitale guinéenne compte cinq communes. Mais les autres communes que sont Kaloum, Matam, Dixinn et Matoto ne bougent pas. Depuis le début des marches, c’est la seule commune de Ratoma qui bouge. Loin de dire que cette situation voudrait dire que les autres communes sont partisans du président Alpha Condé, la situation naturellement n’est pas un bon signe pour ce qui est de la crédibilité de l’opposition radicale qui n’a le contrôle que sur une commune en lieu et place de cinq.

Par ailleurs sur tout autre plan, la date limite du dépôt des candidatures pour les élections législatives du 30 juin a expiré hier jeudi. Difficile de dire à ce jour quels sont ceux qui ont déposé leur candidature. La seule certitude, c’est que aucun leader de l’opposition radicale n’a encore déposée sa liste de candidature à la commission électorale nationale indépendante. Pendant ce temps, les citoyens sont toujours mobilisés pour la révision des listes électorales dans les quartiers. Cette opération prendra aussi fin le 12 mai.

Autant dire que des surprises nous attendent encore  pour ce qui est de la fin de la transition guinéenne qui n’a que trop durée.

 

Naby Camara