Le président de l’UFDG, union des forces démocratiques de Guinée, Mamadou Cellou Dalein Diallo a organisé  ce mercredi l’enterrement de ses  « six militants » qui auraient trouvés la mort dans les manifestations politiques au mois de mars et avril, dit-on.
A propos, il faut dire qu’il sera prudent de notre part difficile d’affirmer comme le prétend Mamadou Cellou Diallo que ce sont des militaires qui ont tiré à balles réelles sur eux.
Ces corps dont on ignore la provenance et les raisons de les garder jusque là après un mois  ont été pris à la morgue de l’hopital Ignace Deeen dans un état de décomposition avancé.
Après la prière funèbre, le cortège s’est ébranlé vers la bretelle de Hamdallaye-bambeto-Cosa, fief du président de l’union des forces démocratiques de Guinée.
Au niveau du siège du RPG, parti au pouvoir, comme ça toujours été le cas, des militaires chargés d’assurer la sécurité des lieux ont été lapidés par les partissans de  Mamadou Cellou. Et s’en est suivi des échanges de pierres contre gaz lacrymogènes. Ce n’est pas tout car arrivé à Bambeto, le ghetto du pays où la terreur fait désormais  la loi, la gendarmerie du coin a été pris à partie par les militants de Mamadou Cellou. Le bilan est lourd puisque les deux bâtiments de la gendarmerie  ont été complètement saccagés, un gendarme blessé, des objets et équipement emportés.
Un fait notable cependant,  un des loubards pris avec le lit de la gendarmerie qui partait chez lui a été arrêté et confié au CMIS, compagnie mobile d’intervention de la sécurité.
Avec ce problème qui n’honore guerre le pays, le haut commandant de la gendarmerie nationale  et directeur de la justice militaire à travers son porte parole a pris l’opinion nationale et internationale à témoin sur le fait que ce n’est pas la première fois que les gendarmes et les locaux de la gendarmerie soient pris à partie par les partissans de l’opposition.
Et pour que force reste à la loi, le haut commandement de la gendarmerie nationale et la direction de la justice militaire ont décidé de porter plainte contre les organisateurs de la marche funèbre.
 
Naby Camara