La société Suisse Satarem est dans le giron des entreprises guinéennes depuis quelques mois. C’est pour transformer les ordures de Conakry qui ont la peau dure en électricité sous la houlette du premier ministre, chef du gouvernement et le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alhassane Condé.
 
La pose de la première pierre de l’usine qui va transformer les ordures a eu lieu vendredi à Kagbelen derrière l’usine ciment de guinée et non loin de l’école nationale de la police.  C’était en présence des plus hautes autorités du pays dont Mohamed Saïd Fofana.
 Cette société du pays helvétique sera chargée de collecter les ordures au niveau des dépôts de la capitale guinéenne pour les transformer en ces lieux, loin des regards des citoyens pour une valorisation énergétique. Ce qui permettra à la société de vendre l’énergie produite à EDG, la guinéenne d’électricité pour au moins 20 ans, durée du contrat.
Par rapport aux ordures de conakry, il faut dire que les chiffres sont alarmants. Conakry produit en moyenne selon les chiffres officiels du service public de transfert des déchets,  2000 tonnes d’ordures par jour dont 30% seulement sont collectées. Le reste est laissé pour compte au grand dam de la santé des citoyens et des étrangers qui sont stupéfaits devant les montagnes d’ordures dans la capitale guinéenne.
Ce projet qui fournira à terme de l’énergie à Conakry et environs a un coût global estimé à 200 millions de dollars des USA.
Sur le terrain, nos sources indiquent que les travaux ont débuté à la décharge centrale de la minière qui sera bientôt délocalisée.
Avec ce projet, Conakry dira adieu aux ordures récalcitrantes ? Malin celui qui répondra par l’affirmative.
 
Mohamed Soumah