Après le faux pas du lundi,  mouvance  présidentielle représentée  par  Nanténin Chérif, Dr Saliou Bella Diallo,  Soriba Sorel Camara et de l’opposition radicale par Mamadou Cellou Dalein Diallo, , Moussa Solano et les centristes par  Jean Marie Doré et bien d’autres leaders se sont  de nouveau retrouvés ce mardi au palais du peuple.

 

 Ce n’est pas tout car les Ministres Madifing Diané de lma sécurité, Abdoul Kabélé Camara, délégué à la défense natonale,  Kiridi Bangoura, secrétaire général à la présidence de la république,  François Louncény Fall des affaires étrangères, Me Christian Sow de la justice, Albert Damantang Camara de l’enseignement  technique et de la formation professionnelle et Kalifa Gassama Diaby, des droits de l’homme et des libertés publiques y étaient également en qualité d’observateurs.

A leur sorti, il n y a pas eu de déclaration officielle. Mais les indiscrétions glanées ça et là indiquent que les discussions achoppent autour de la date des prochaines élections législatives.

La mouvance présidentielle soutien mordicus que tout est fin prêt pour fixer la date début août en arguant que les citoyens ont soif de voter et qu’ils peuvent sacrifier sans problème un jour en refusant d’aller aux champs et  même en cas de pluie pour se rendre aux urnes.

L’opposition radicale, elle évoque le mois de ramadan qui avance à grand pas et les travaux champêtres qui empêcheront de nombreux  paysans à ne pas aller aux urnes mais plutôt aux champs. L’opposition jette son dévolu sur le mois de septembre où il y aura moins de pluie et peu de travaux champêtres.

Et selon la même source, il n y a pas eu de consensus, chaque camp campe sur sa position.

Et puisque la faim avait gagné le palais du peuple puisqu’il n’avait rien à manger pour les facilitateurs, le pouvoir, l’opposition et les excellents ministres, les discussions ont été reportées pour demain.

Un fait notable cependant à préciser, c’est que  Sidya Touré et Lansana Kouyaté n’étaient pas de la partie. Ils se trouveraient à l’étranger pour fouetter peut être  d’autres chats.

 

Ousmane Cissé