Le moins que l’on puisse dire, c’est que  l’heure des alliances a sonnée dans l’opposition radicale au régime du président Alpha Condé.

Pour la petite histoire, depuis le début du multipartisme en Guinée dans les années 1991, c’est presque de l’anarchie dans la création des partis politiques. N’importe quel citoyen peut sortir du néant pour créer un parti politique et  s’autoproclamer  « leader politique ».

 

 Ces « leaders politiques ne le sont en réalité que dans la presse nationale. Sur les sites internet, dans les journaux et surtout dans les radios et télévisions privées du pays. A les entendre parler, vous avez l’impression que la Guinée va brûler suite à leur appel à la mobilisation des citoyens dans les rues. Mais sur le terrain, ces « leaders gueulards » ne sont nulle part et n’ont le mandat de personne, faute de base politique et de militant.

 Et l’après accords du 3 juillet dernier, montrera à l’opinion nationale et internationale qu’en réalité, ces « leader politique » ne sont l’ombre  que d’eux même, ils n’ont aucune base sur le terrain encore moins un poids électoral.

De nos investigations, il ressort  que sur la vingtaine de partis politiques que représente l’opposition radicale, seulement, Mamadou Cellou Diallo de l’UFDG, Lansana Kouyaté du PEDN et  Ibrahima Kassory Fofana du GPT  sont en mesure de présenter des candidats aussi bien  pour la députation que dans les préfectures.

Le cas du président de l’UFR, Sidya Touré n’est pas encore évident, confie notre source.

Mais pour éviter la honte, il faut à tout prix chercher à camoufler cette situation au nom des « alliances fortes » pour barrer la route au RPG, pari au pouvoir.

 

A l’heure actuelle, des discussions sont serrées au sein des états majors des partis politiques pour fusionner les  petits partis politiques de l’opposition radicale avec les grands partis cités plus haut. Ce qui permettra à ces « leaders gueulards » dans les medias de figurer sur la liste des grands partis politiques. Ce qui leur permettra d’être élus peut être  à l’assemblée nationale. Autrement dit si ce n’est qu’à eux seuls, ces petits leaders ne peuvent pas avoir même un député à l’assemblée nationale.

Ce qui expliquerait,  selon nos sources le retard accusé par l’opposition radicale de déposer sa liste à la commission de réception des listes électorales.

Ce qui a poussé la CENI,  commission électorale nationale indépendante a «  prorogé la période de dépôt des dossiers de candidatures initialement prévue du 6 au 15 juillet de cinq jours soit du 6 au 20 juillet inclusivement selon la demande formulée par certains partis politiques au comité de suivi ».

Comme pour dire que, les petits partis politiques de l’opposition radicale cherchent à se greffer aux grands partis politiques pour avoir une place au soleil.

 

En tout cas, ces élections législatives nous réservent beaucoup de surprise pour ce qui est du poids électoral de ces « leaders gueulards » sur le terrain.

 

Guineelive suit pour vous

 

Mohamed Soummam