Bien avant la condamnation de Amadou Bah Oury, premier vice président de l’UFDG à la réclusion criminelle à perpétuité, secret de polichinelle. Rien, n’allait entre le fondateur de l’UFDG, Bah Oury et le président du parti.

 

Pour preuve, Bah Oury a demandé à Mamadou Cellou Diallo de ne pas inscrire son nom sur la liste des candidats pour la députation. Mais par principe, après sa condamnation, l’UFDG a tout de meme condamné mais au bout des lèvres. Lisez plutôt.

 

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a suivi avec consternation le verdict prononcé par la Cour d’Assises dans l’affaire dite de l’attaque de la résidence privée du Président de la République.

Ce verdict condamne des militants et responsables de l’UFDG dont entre autres, le Vice- Président, Mr BAH Oury, le Secrétaire Fédéral de l’UFDG en Allemagne, Mr Lamine DIALLO et le Secrétaire Général de la Section de Hamdallaye Ratoma, Mr Thierno Sadou DIALLO.

Ces condamnations ne nous surprennent guère car, dès après la présumée attaque, le Président de la République dans une interview accordée à un journal sénégalais avait désigné nommément le Vice-Président, BAH Oury et des proches du Président de l’UFDG en l’occurrence messieurs Tibou CAMARA et DIALLO Amadou Oury Sadakaadji comme étant les commanditaires de l’opération.

L’UFDG avait alors dénoncé cette ingérence de l’exécutif dans l’enquête judiciaire et exprimé ses craintes de voir cette affaire devenir un procès politique. Les condamnations sévères qui ont été prononcées à l’encontre des militants et responsables de l’UFDG viennent justifier nos appréhensions. Ce verdict confirme une fois de plus que la justice guinéenne n’est pas encore indépendante et qu’elle obéit aux ordres du Pouvoir en place.

Les militants et responsables de l’UFDG sont profondément indignés par ces décisions iniques prises au lendemain du dialogue politique qui avait engagé toutes les parties à œuvrer pour la restauration de la confiance et à l’apaisement du climat socio-politique.

La condamnation du Vice-Président de l’UFDG à la réclusion criminelle à perpétuité avec confiscation des biens alors qu’il n’a été cité par aucun accusé et son implication n’a été établie à aucun moment du procès, rappelle les pratiques tristement célèbres des tribunaux révolutionnaires.

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée exprime son soutien et sa solidarité à son Vice-Président et à ses militants injustement condamnés.

La Direction Nationale du Parti se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour le rétablissement dans leurs droits de ses cadres injustement condamnés. A cet égard elle invite tous ses militants à rester vigilants et mobilisés pour la défense des libertés et droits fondamentaux des guinéens.

Conakry, le 13 juillet 2013

La Direction Nationale de l’UFDG