Avec la coupe des bois, les feux de brousses et l’agriculture sur brulis se accélérés ces derniers temps en Guinée à une vitesse accélérée. Au point que la Guinée autrefois verdoyant  dévient méconnaissable.

 C’est pour  remédier à cette situation que l’ONG, SEG, le sigle de sauvons l’environnement guinéen  a effectué récemment une tournée dans le pays profond pour toucher du doigt à la réalité.  C’est dans le cadre  du projet d’identification des besoins communautaires en matières d’appui techniques et de sensibilisation des besoins communautaires en matière d’appui technique pour la protection et la sauvegarde de l’environnement.

 

Ainsi, les préfectures de Dabola, Kouroussa  et Dinguiraye ont été touchées. Après la visite de plusieurs villages par les membres de l’ONG, SEG, il faut dire que le constat est lamentable et ahurissant.

L’exploitation artisanale des mines d’or et de diamant ont fini par avoir raison de l’environnement guinéen au grand dam de l’ONG, SEG. Partout, la forêt et l’écosystème sont entrain de foutre le camp

Un autre fait noté par les membres de la délégation, c’est l’abandon  de l’agriculture  par les jeunes au profil de l’exploitation artisanale. Récemment, le gouvernement avait  interdit l’exploitation artisanale en cette saison pluvieuse et ce, jusqu’à la fin de la période agricole. Mais cet appel aux dires de l’ONG SEG semble être tombé dans des oreilles de sourds. Les immenses plaides et bas-fonds sont presque désert tan disque les mines rejettent du monde.

Conséquence, les villages sont abandonnés par les jeunes au profil des localités minières. L’agriculture et la scolarisation  des jeunes sont sérieusement menacés, déclare l’ONG.

En ce 21è siècle, les membres de la délégation ont été surpris par le village de Fidamadiyah, sous préfecture de Cissela, préfecture de Kouroussa. Dans ce village peuplé de plus de mille  habitants, il n y a ni école, ni centre de santé.  Ceux qui pratiquent l’agriculture le font aussi à l’aide des moyens rudimentaires.

Dans la mise en place du plan triennal, l’ONG, SEG, le sigle de sauvons l’environnement guinéen  vient d’initier des séries de formations à l’intention de leur membre pour le renforcement des capacités des acteurs  communautaires.

Au cour de cette formation, les membres de l’ONG seront outillées de connaissance sur la protection et la sauvegarde de l’environnement guinéen.

Après cette formation, certains membres de l’ONG seront déployés sur le terrain pour participer à la lutte contre la destruction des forêts en milieu rural. Ce travail sera fait en commun accord avec les autorités locales sur le terrain, a rassuré  Mamadi Fatoumata Cissé, président de l’ONG, sauvons l’environnement guinéen. Il sera question entre autre de la sensibilisation et la formation des paysans sur le terrain. 

Le président de l’ONG SEG a profité samedi 13 juillet lors de la formation des membres à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry pour remercier les partenaires techniques et financiers pour leur appui constat aux activités qu’elle mène à travers le pays.

Il a profité pour attirer l’attention des autorités guinéennes  sur la nécessité de porter une oreille attentive sur la situation de l’environnement dans le pays profond. « La Guinée, c’est aussi le pays profond. Et si rien n’est fait, notre environnement qui est sérieusement menacées risque de nous réserver des surprises désagréables », plaide Mamadi Fatoumata Cissé.

Pour l’heure, l’ONG n’entend pas se limiter en si bon chemin. C’est pourquoi, elle renouvelle son appel aux autorités guinéennes  et aux partenaires techniques et financiers pour soutenir ses actions afin que la Guinée jadis enviée par les autres redore de nouveau son blason.

Guineelive