Comme annoncé dans une de nos publications, la révision complémentaire des listes électorales a pris du  plomb dans l’aile. Outre le fait que les machines ne fonctionnent pas à plein poumon, les agents électoraux sont en colère. Ils n’ont pas perçu leur salaire depuis des lustres.

 

 Selon l’un d’eux, depuis le temps de la présidence de Lounceny Camara, les agents chargés de réviser la liste électorale devaient de l’argent à la CENI. Mieux, depuis le lancement de la révision complémentaire des listes électorales le 13 juillet dernier ajoute un autre, la CENI ne leur a pas payé même un franc. Raison pour la quelle, les agents de la commune de Ratoma ont décidé de cesser les opérations de révision des listes électorales jusqu’au paiement intégral de leur argent, a constaté Guineelive sur place.

Et très vite, le mouvement de protestation s’est vite propagé à travers les autres quartiers de la capitale Conakry.

Pour l’heure, pas de réaction de la commission électorale nationale indépendante. Mais si l’on n y prend pas garde, le mouvement risque de contaminer les autres préfectures du pays.

A la CENI donc de méditer …

 

Naby Camara