Ce n’est pas de nous mais bien de la CENI, commission électorale nationale indépendante par la voix de son président qui le dit. Bakary Fofana puisqu’il s’agit de lui a déclaré chez nos confrères de la RTG, radio télévision guinéenne jeudi que les poches de l’institution chargée d’organiser les élections législatives sont trouées.

 

Selon un budget prévisionnel, la CENI a besoin de 17 millions de dollars pour organiser des élections législatives libres, crédibles et transparentes. Mais après la réunion du comité de suivi, le montant a été revu à la baisse. De 17 millions de dollars, les partenaires se sont engagés à ne payer désormais que 12 millions de dollars.

Seulement voila, les procédures  de décaissement des principaux bailleurs de fonds au premier rang des quels se trouve l’union européenne sont longues. Et le problème d’argent se pose avec accuité à la CENI. Récemment, les agents chargé d’assurer le recensement des électeurs ont bloqué les opérations jusqu’au paiement de leur salaire.

Un autre problème et non les moindres, c’est le cas des représentants de l’opposition radicale dans les CARLES de la CENI. Ceux-ci ont  grogné aussi et pour cause. Ils veulent être payés au même titre que les autres agents électoraux. Il a fallu que la CENI débloque 1 million pour chacun.

Mais selon le président de la commission nationale indépendante, l’argent versé à son compte par l’Etat qui porte sur quelque 13 milliards de GNF  il y a trois jours n’est pas en mesure de faire face aux nombreuses dépenses de l’institution. Que faire ?

Attendre sans doute la longue procédure de décaissement des principaux bailleurs, notamment l’union européenne pour faire face au financement du processus électoral.

En attendant, les opérations de révision complémentaire des listes électorales se poursuit mais avec beaucoup de raté.

Le cas de N’zérékoré sera étudié  prochainement par la CENI, selon une note d’information de l’institution.

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Ousmane Cissé