suite à la publication d’un article de presse le vendredi 19 juillet 2013 sur notre site ‘’Guineelive.com’’, les responsables de la Société Inter Con Guinée, après une large concertation, estiment qu’ils devoivent intervenir face à cet article qu’ils qualifient d’infondé. Parce que tout simplement, notre reporter n’étant pas allé recouper l’information publiée. Voici sans commentaire, la réaction à chaud du Country Manager, MOZER Hervé :

 

« Reprenons votre article :

 

« Actuellement rien de va plus entre responsables et vigiles de la Compagnie de Gardiennage INTERCOM GUINEE »

 

Je note que vous ne vous êtes pas déplacé à notre siège car vous auriez remarqué que le climat social est calme et serein. Les travailleurs respectés par leur chefs.

Je précise que  le nom de notre société n’est pas INTERCOM GUINEE mais Inter-Con Security Systems of Guinea. Un simple déplacement vers nos locaux vous aurait montré tout ceci.

La société Inter-Con ne possède aucun vigile. Je n’ai que des Agent de Sécurité formés à leur métier.

 

« Un conflit qui prend source de la déduction de salaire et le licenciement arbitraire »

 

Je ne note aucun conflit dans notre société. Les derniers conflits recensés en Guinée ont eu lieu à N’ZEREKORE MORIBADOU et BEYLA, il y a environ une semaine. Si vous avez besoin de renseignements sur ceci n’hésitez pas à me contacter.

Déduction de salaire : Inter-Con est engagé dans le cadre de la Responsabilité Social des Entreprises. Si cette notion vous parle, vous comprendrez que nous sommes attachés au respect des règles et règlements et nous suivons la loi à la lettre. Les partenaires sociaux sont là pour veiller aux bons traitements de nos employés et n’hésitent pas à nous rencontrer si les règles ne sont pas respectées. Ceci est le but majeur des partenaires sociaux.

Licenciement arbitraire : Inter-Con fait face comme beaucoup de société à des difficultés liées au climat économique actuel. Ainsi nous venons de licencier environ 300 employés. Cela ne se fait pas de gaité de coeur. Notre vocation est l’embauche et non le licenciement. Cependant il est totalement impossible pour nous de garder tous les employés lorsque le travail disparait. Bien sûr, le licenciement est vécu comme une injustice pour toute personne qui est touchée. Si un employé estime avoir été licencié abusivement la voie de recours auprès de l’inspection du travail existe et est à même de statuer.

 

« De sources concordantes « 

 

Je pense que si vous êtes à même de désigner nominativement une personne pour l’accuser de fait non vérifiés,  vous devez avoir l’honnêteté intellectuelle de bien vouloir noter vos sources concordantes de façon à appuyer vos allégations et montrer votre impartialité. Ai je le droit de diffuser sur Internet le nom d’une personne qui m’aurait été désignée par ma voisine comme « étant un voleur de mon quartier ??? » Non ! Les dommages causés à autrui pour avoir été nommé peuvent être conséquents. Le journalisme d’investigation ne peut en aucun cas être porteur de rumeurs ou de fait non vérifiés.

 

« Misère que vivent les gardiens et autres travailleurs qui tirent le diable par la queue depuis deux ans »

 

Inter-Con est une Compagnie de Sécurité et je me répète nous n’avons pas de gardien. Je n’ai que des Agent de Sécurité. Vous m’excuserez ces répétitions mais j’ai le plus profond respect pour ces métiers et je tiens à les faire reconnaitre au sein de notre société. Le respect passe déjà par la nomination exacte des fonctions exercées. 

Inter-Con possède en son sein du personnel qualifié et avec diverses anciennetés. Certains sont avec nous depuis plus de 12 années. Un mauvais traitement les aurait certainement fait changer d’orientation ou de Compagnie bien plus tôt. Vous n’êtes pas sans savoir que le SMIG de 440 000 GNF vient d’être défini par l’Etat Guinéen. Cette avancée significative est une victoire pour les travailleurs du pays.

Je précise que la moyenne salariale des agents de sécurité chez Inter-Con est de 1 300 000 GNF par mois net. Je précise encore « moyenne salariale ». Une investigation minime de votre part vous aurait prouvé ces dires sans difficulté. Les possibilité sont multiples de vérifier. Auprès de impôts (que nous payons légalement) de la Sécurité Sociale (ou chacun de nos employés est inscrit)ou en demandant les feuilles de paies des plaignants.

En ce qui concerne les autres travailleurs je souhaiterai des informations car je n’ai que des Agents de Sécurité et du personnel de bureaux appartenant au staff avec qui je suis en contact tous les jours et qui ne semblent pas plus miséreux que cela. J’avoue que je ferai ma propre investigation pour être sur.

 

« Depuis deux ans nous courons après la Direction pour l’augmentation de nos salaires »

 Une fois de plus je note que vous n’avez effectué aucune investigation avant d’écrire votre article. En effet un accord a été signé le 10 Mars 2012 entre la Direction Générale de Inter-Con Guinée et la Section Syndicale de Inter-Con appuyée par la centrale syndicale USTG selon lequel (extrait):

 

– augmentation de salaire de base de 85%

– Paiement d’une indemnité de logement de 150 000 GNF

– Indemnité de cherté de la vie passe de 160 000 à 280 000 GNF

– Prise en charge du médical 75%

– 35 jours de congés annuel

 

Je vous souhaite de trouver parmi les compagnies de sécurité en Guinée de meilleurs traitements des employés. Je l’espère réellement pour le bien des travailleurs Guinéen. Ceci va nécessité de votre part une investigation sérieuse.

 

Il est vrai qu’en 2013 aucune augmentation n’a pu être accordée à nos travailleurs. Il est aisé de comprendre que suite à nos augmentations salariales les tarifs appliqués par Inter-Con ne peuvent être compétitifs. Il est ainsi noté qu’aucun client n’a pu être gagné depuis un an mais beaucoup nous ont quitté. Nous préférons préserver les emplois présent et nourrir de nombreuses familles que d’augmenter les salaires une fois de plus et de licencier de nombreux agents en mettant fin à tous les contrats qui ne nous sont pas favorables. Le BUT de la Direction est de protéger ses employés même contre eux même. Préserver l’emploi est pour moi fondamental. Nous n’avons pas le droit d’aggraver la situation au sein de la société en plus de la dégradation de la situation économique du pays.

Certainement le fait que les partenaires sociaux (appelés couramment Syndicat) est réellement intégré les difficultés de la société et les challenges qui nous attendent fruste certains employés qui ne voient que leur intérêt personnel avant l’intérêt collectif.

 

Inter-Con est très attaché au relationnel et des réunion sont lieu tous les début de mois avec les partenaires sociaux pour échanger les informations. Ces réunions de travail mettent en avant les soucis de nos employés auprès de la société et les souci de la société face au divers problèmes économiques. Peut être que ces réunions dans le langage commun tiennent pour de la corruption. Il faut prendre en compte que toute société responsable se doit de partager en permanence avec les partenaires sociaux. Une grande amertume touche mon âme face à des propos comme ceux qui vous ont été rapportés et qui j’en suis sûr sont des propos liés à des personnes intéressées par leur nombril et non par leur corporation. C’est vraiment dommage.

 

« Nous avons tout fait pour rencontrer les blancs » 

Je suis vraiment horrifier qu’en 2013 on puisse encore écrire de telle ignominies. Il y a t-il une différence entre BLANC et NOIR. Chez Inter-Con je suis Country Manager je suis ici pour une fonction et non pour une couleur. J’espère avoir été choisi pour mes compétences et non pour ma couleur. Il est du devoir de tout journaliste qui se respecte d’être porte parole du peuple Africain et de cesser de continuer à passer ces messages de couleur. Je répète je suis Country Manager de Inter-Con et non le Blanc. Merci de me tenir gré de cette remarque.

De plus il est très facile de pouvoir me rencontrer. Je suis ouvert et aime le contact avec le personnel. Mon bureau est  facile d’accès et je parle souvent avec les employés présent.

 

« Ces derniers travaillent 12 heures sans repos »

 N’étant pas détenteur du droit du travail en Guinée je me vois dans l’obligation de respecter le code du travail. Je pense que, comme vous n’avez effectué aucune investigation vous n’êtes pas informé que dans les métiers de la sécurité il est prévu de travailler 12 heures par jours avec, comme rythme, 6 jours de travail pour 1 jour de repos.

Inter-Con traite si mal ces employés que nous avons choisi le rythme 6 jours pour 2 jours de repos.

 

 

 

Voici pour les principaux points que je tenais à éclaircir. Les autres textes sont tellement réducteurs que seul leur lecture montre votre manque de professionnalisme. 

 

Je rajoute que le journalisme d’investigation ne peut se faire qu’en toute impartialité et après de réelles INVESTIGATIONS. Vous n’avez aucun droit de nommer des gens sans savoir réellement le contenu des dires de tout un chacun.

Vous ne pouvez dans vos fonctions mettre en danger la vie d’un être humain parce que vous estimez avoir le droit de rapporter des dires non vérifiés.

 

Inter-Con en tant que Compagnie de Sécurité Socialement Responsable se sent attaqué directement par vos écrits non fondés. 

 

Je pense me réserver le droit dans les jours qui viennent de vous poursuivre en justice pour « diffamation » et pour la « mise en danger de la vie d’autrui » (au nom de mon Directeur Général Mr CAMARA) ainsi que pour la « mise en danger des emplois des Agents de Sécurité de ma Société » qui se sentent très affecté par vos propos. Je vous laisse imaginer l’impact sur notre renommé de tels écrits vis à vis de futurs potentiels clients. »

  Sannou Camara