Tenue vendredi    à la Cour d’Appel de Conakry de  l’assemblée  générale extra- ordinaires des Associations des Magistrats de Guinée présidée  par le mandateur, l’Ivoirien  Michel Mombley, Secrétaire général de l’Union Nationale des Magistrats de la Cote d’ivoire  et délégué de l’Union Internationale des Magistrats.

 

 Objectif : rencontrer ses collègues de Guinée qui doivent produire un rapport qui va permette de finaliser leur adhésion  à l’U I M.

Profitant de la circonstance,  le Secrétaire général de l’Union Nationale des Magistrats de la Cote d’ivoire  et délégué de l’Union Internationale des Magistrats,  Michel Mombley dira que cette visite lui a permis d’être édifié sur l’évolution de l’Etat de droit en Guinée.

Sur les avantages que la Guinée aura en adhérant à l’Union Internationale des Magistrats (UIM), il a souligné que la Guinée aura les mêmes droits que le pays qui va adhérer à l’ONU. «  C’est les même avantages pour  celui qui a adhéré à l’ONU. Etant au menu de tout les magistrats du monde  qu’un syndicat soit en marge de cette organisation n’est pas bon pour lui.  Les magistrats doivent être unis pour une organisation qui va mieux défendre les intérêts de la corporation ».  déclare t-il.

Sur les conditions de vote, Michel Mombley précise que c’est tout les  pays membre qui vote pour l’adhésion  du nouveau membre. « Le pouvoir judiciaire fait parti de l’un des trois pouvoirs qui doivent soutenir un Etat de droit et démocratique. Il est au même pied d’égalité que les autres pouvoirs et ceci implique l’Independence vis à vis des autres » ;  laisse –t-il entendre.

Par ailleurs, il est revenu à M.Kelèfa Sall, président de l’Association des Magistrats de Guinée et en même temps Président de la Première Chambre Economique de la Cour d’appel de Conakry  d’expliquer  le fonctionnement des magistrats en Guinée.  «  Nous avons quarte Commissions : une commission qui est concentrée à l’éthique et à la déontologie, la Commission qui est consacrée au  droit pénale et à la procédure pénale, la Commission qui est consacrée  aux droits civiles et à la procédure civile et enfin la Commission qui est consacrée aux droits sociaux.’’ a-t-il confié.

 

Abordant l’organisation de l’UIM,  M.Sall dénombre  « 75  membres dont 115 pays qui sont représentés par des magistrats qui ont des pratiques différentes, alors  que le but c’est de faire en sorte que ces pratiques soient homogènes .Faire en sorte que ce qui se fait ici soit à peu près identique à ce qui pourra se faire par exemple en Australie,  pour ne pas que le magistrat guinéen continu a vivre a vase clos.’’ , souhaite –t-il enfin.

A rappeler que l’Union Internationale des Magistrats a été créée depuis 1953 à  Vienne en  Autriche et son siège  se trouve à Rome (Italie) et  compte à ce jour 75 pays membres.

 

Daouda Yansané

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