Le processus de démocratisation a commencé en Guinée en 1990, pour être plus précis. Ainsi, pour permettre l’expression libre et équitable, une loi a été  promulguée en 1995 par le CMRN, comité militaire de redressement national.

 

Et depuis, l’on a assisté à a la création de journaux privés dans le paysage médiatique guinéen. Outre le journal Horoya, les lecteurs avaient la possibilité de lire des journaux comme « Le Citoyen » de Siaka Kouayaté,  le premier journal en Guinée. Puis suivra « L’Indépendant », « Le Lynx », La Lance, L’’indépendant Plus, Le Démocrate, etc pour ne citer que ceux là.

Mais il a fallut attendre 2005 pour voir la libéralisation des ondes effective en Guinée,  et depuis, le CNC, conseil national de la communication a enregistré plus de 500 titres de journaux avec une trentaine qui paraisse plus au moins par semaine ou par mois.

De son coté, le ministère de la communication a aussi enregistré une cinquantaine de radio et télévisions privées dont une trentaine émette plus au moins régulièrement.

Seulement voilà, la façon dont la pratique du métier se fait en Guinée se passe de  tout commentaire.

Selon de nombreux observateurs, les medias guinéens sont devenus de véritable « tribune de règlement de compte » où la calomnie, la diffusion de fausses informations, des injures et autres grossièretés qui  passent allègrement.

Dans tout ça, les associations de presse que sont l’AGUIPEL, association guinéenne de la presse électronique, représenté par Amadou Tham camara de « Guineenews », l’AGEPI, association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante représenté par Hassane Kaba du journal « Le Standard » et l’URTELGUI, l’union des radios et télévisions libres de Guinée, représenté par Boubacar Yacine Diallo de la Radio « Horizon » sont pourtant tous présents en Guinée.

Mais face aux manquements dont se rendent responsables les différents médiums, ils restent tous muets.

Alors que des informations de tout genre circulent autour du processus électoral. Autant dire que

Et si on y prend pas garde, à l’allure ou évoluent les medias en Guinée, la paix précaire qui règne au pays risque de s’effriter.

Juste un point de vue.

 

Almamy Kalla CONTE

664 261 370