Prendre langue avec les patrons des medias nationaux et parler du partenariat entre la presse et les institutions Onusiennes, c’est l’objectif de la rencontre que le  coordonnateur résident du système des nations unies en Guinée,   Anthony Ohemeng Boamah à eue ce jeudi avec les hommes de medias.

 

 Pour le diplomate Onusien, il est utile de temps à autre de se retrouver avec la presse en famille  puisque les institutions qui relèvent  des nations unies doivent travailler en étroite collaboration avec la presse dans le cadre de l’information et  la sensibilisation non seulement des citoyens mais aussi des gouvernants.

Fondamentalement dira M. Boamah, la mission du système des nations unies se situe autour de trois axes. Il y a tout d’abord le domaine de la bonne gouvernance,  les aspects sociaux dont la réalisation des infrastructures d’intérêt communautaire comme des écoles, centres de santé, la situation des femmes et des enfants, qualifier l’homme à travers des formations et  le renforcement des capacités pour éradiquer la pauvreté et créer de l’emploi avec des projets pilote. Ce qui permettra aux citoyens de s’impliquer fortement  dans le processus de développement.

 

Mais pour faire comprendre l’importance des aspects cités plus haut,  le coordonnateur résident du système des nations unies en Guinée pense qu’il doit y avoir nécessairement une synergie entre les institutions qu’il coordonne et la presse.

Dans la série des questions réponse, des journalistes ont surtout voulu savoir, actualité oblige le regard du système des nations unies sur le processus électoral en cours en Guinée, notamment les élections législatives du 24 septembre prochain.

En réponse, le conférencier dira que  le système des nations unies appuie le processus électoral en Guinée à travers la formation et le renforcement des capacités des institutions impliquées dans la préparation du processus. Ce, pour une élection législative libre, transparente et crédible. Il y a aussi l’appui technique et financier.

Alors qu’en est il du regard des nations unies sur la gouvernance du président Alpha Condé ?

En réponse, M.Boamah a estimé que la démocratie est un processus  et un exercice d’apprentissage qui n’est pas facile d’une manière générale. Toutefois, il affirme que la dynamique  si elle se maintien est positive. » le pays est sur le bon chemin même s’il y a des choses à améliorer ».

Vous savez fera remarquer Anthony Ohemeng Boamah, votre pays ressemble au mien, le Ghanah qui au début des indépendances a eu un homme fort, le président Kwamé Krumah puis les militaires sont venus au pouvoir qui sera suivi par l’élection d’un président civil démocratiquement élu.  Et aujour d’hui, ça  va mieux chez nous, dit-il.

« Je pense que la Guinée a eu le même parcours avec le président Ahmed Sékou Touré très fort à l’indépendance puis sont venus des militaires puis un président démocratiquement élu », a déclaré  Anthony Ohemeng Boamah

 

Tout n’est certes pas rose mais il est aussi difficile de régler tous les problèmes de la Guinée en deux ans, a conclu le coordonnateur résident du système des nations unies en Guinée

 

Almamy Kalla CONTE

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