Le Comité National de Pilotage de la Reforme des Services de Sécurité CNP-RSS, a organisé dans  salle du 28 septembre du palais du peuple un séminaire de formation sur la reforme des services de défense et de sécurité.

 

 Un atelier qui a réuni  certains diplomates accrédités en Guinée, les autorités en charge de la défense et de sécurité ainsi que les représentants des structures venant des différentes préfectures du pays.

Durant cette formation, les participants venus des préfectures, des cinq communes de Conakry et les membres de la commission technique de suivi et les membres du comité sectoriel devront réfléchir et transmettre les dispositions prises lors de ce présent atelier.

Cet atelier de cadrage du processus de la reforme des services de sécurité est un axe du programme de société du Président de la République. 

Les travaux ont porté sur les réflexions et l’élaboration de la nouvelle politique nationale de la reforme des forces de sécurités.

Le représentant  résident des Nations Unies  en Guinée a invité les équipes chargées de la restitution des consignes de cette campagne de reforme, à adopter une pédagogie adéquate pour véhiculer les différents messages. « Lors de la validation à travers les régions de la Guinée, les équipes devront avoir une grande capacité d’écoute, de s’envelopper du manteau de l’humilité et de la patience. Adopter une pédagogie adéquate dans les explications à fournir car c’est une affaire nationale. Les relations civilo- militaires devront être au cœur de cette étape »,  a recommandé le Général Lamine CISSE, représentant des Nations Unies en Guinée.

 Pour sa part,  le représentant de l’union européenne en Guinée, s’est dit conscient des efforts et objectifs que s’est fixé  le gouvernement du président  Alpha Condé depuis son avènement au pouvoir en 2010 sur la reforme du secteur de défense et de sécurité.

 Cette nouvelle politique nationale de défense et de sécurité devra avant tout être révisée constamment. Selon Phillip Van DAMME , « Le document de politique qui sortira de l’exercice qui a commencé il y a déjà longtemps, ne sera pas un document définitif. Ce sera un document qui devra constamment être mis à jour, enrichit, approfondit à travers un processus interactif, un exercice de partage entre secteurs de sécurité et société civile »

 

Louis Mari Bouaka,   représentant du Haut Commissariat des Nations Unies a réaffirmé l’engagement de son institution pour accompagner la Guinée dans cette initiative.

 

Daouda Yansané

 

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