La CENI, commission électorale nationale indépendante coure toujours derrière la date du 24 septembre pour sortir enfin la Guinée de la léthargie en ce qui concerne la longue transition qui n’a que trop durée.

 Mais sur le plan financier, le bas blesse toujours, a confié à Guineelive un des commissaire de l’institution chargée d’organiser les élections législatives. Motif invoqué, c’est que l’argent promis par la communauté internationale a toujours du mal à tomber dans les comptes troués de la CENI.

 

 A titre d’exemple, le montant  promis par  l’union africaine tarde toujours à quitter l’union pour la Guinée.

Et avec l’approche des législatives, les dépenses explosent au sein de l’institution qui n’arrive pas à satisfaire ses engagements auprès de ses  fournisseurs. Il en est de même pour les travailleurs recrutés par l’institution.

Cette semaine par exemple, les commissaires de la CENI et certaines personnes ressources devraient  en principe quitter Conakry pour l’étranger, notamment dans les pays où les guinéens de l’étranger devraient voter. Mais trouver les moyens nécessaires pour les commissaires désignés pour la mission est devenu un véritable parcours de combattants.

 Que faire alors puisque nous sommes maintenant dans la guelte du caimant? Difficile à présent de réciter des versets du coran et échapper au danger qui est si proche.

Par ailleurs, l’opposition radicale ne cesse d’accuser  l’institution chargée d’organiser les élections de presque tous les maux. On parle des travaux de dédoublonnage qui n’est pas terminé, du retard dans la confection et la distribution des listes et cartes électorales.

Et Si l’Etat mettait de nouveau la main à la poche à 20 jours presque du jour J après les 41 milliards la semaine dernière?

Pour l’heure, Bakary Fofana et les siens travaillent d’arrache pied pour maintenir le cap mais jusqu’à quand avec cette dèche?

 

 

Naby Camara