Après une élection présidentielle âprement menée devant 24 candidats par le leader du RPG, affectueusement appelé par ses amis et la classe politique africaine «opposant historique », le Pr Alpha Condé a été investi le 21 décembre 2010 comme premier président démocratiquement élu de la Guinée.

Lors de sa campagne, le Pr Alpha Condé avait promis de conduire notre
pays vers le changement porteur de croissance et de développement,
bref faire de la Guinée ‘’un Pays émergent’’.  Après deux années
d’exercice dans des conditions difficiles, notamment les agitations
politiques incessantes, le Gouvernement de la 3ème République a réussi
à s’imposer une ligne de bonne gouvernance politique, économique et
sociale et aussi de gestion rigoureuse du pouvoir à travers de
profondes réformes, sous la conduite éclairée du Pr Alpha Condé.

En deux années et demi de présidence, le Pr Alpha Condé a fait une
grande démonstration de sa capacité à conduire le peuple de Guinée
vers le bonheur. En dépit de la situation économique
Catastrophique qu’il a héritée de la transition militaro-civile de
2008-2010, il a mené des réformes courageuses et incontournables dans
les domaines tels que les Finances, la monnaie, le budget,
l’éducation, la santé, la coopération internationale, l’énergie,
l’agriculture, la défense et sécurité, les mines et la fonction
publique, etc.

Il ya lieu de dresser une liste, de toute évidence, non exhaustive des
actions menées par le Pr Alpha Condé lors de ces deux premières années
de sa mandature qui répondent sans commune mesure aux préoccupations
majeures des populations à la base, notamment les plus démunies qui
représentaient 58% de la population en 2010.

Ces mesures ont d’ores et déjà démontré leur efficacité et leurs
bénéfices pour la Guinée et les Guinéens. En effet, contre toutes
attentes pessimistes et alarmistes sur les indicateurs de pauvreté et
des inégalités dans le pays, le taux de pauvreté s’est réduit de 2,8 %
pour se situer à 55,2%, selon la Cellule Technique au Secrétariat
Permanent de la
Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)/MEF.

10-L’Amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’électricité

Accroître l’accès des populations guinéennes à l’eau potable et la
desserte en courant électrique est l’une des préoccupations majeures
de Pr Alpha Condé. Ainsi, 2500 points d’eau ont été réparés pour
alimenter les populations rurales en eau potable.Pour l’amélioration
de la desserte en eau dans la ville de Conakry, 29 milliards de francs
guinéens ont été investis par le Gouvernement dans le cadre d’un
projet d’urgence : l’inauguration des forages de Kobaya (Commune de
Ratoma)avec une capacité de 4000 m3 d’eau par jour, la réalisation de
4 forages industriels : un (1) à Siguiri, un (1) à Pita et deux (2) à
Mamou et réhabilitation de réservoir d’eau à Mamou dont les reliefs
sont accidentés prouve à suffisance que les Autorités de la 3ème
République sont préoccupées.

Aussi, l’amélioration de l’accès à l’électricité par, tout d’abord, la
réhabilitation des groupes de la centrale thermique de Tombo 3 pour
une capacité additionnelle de 40 MW ; l’achèvement des travaux de
remplacement de 15 pylônes sur la ligne 110 KV Donkéa – Grandes chutes
; l’achats de nouveaux groupes électrogènes pour Tombo, Kipé et Enta
pour une amélioration significative en desserte en Courant électrique
pour la ville de Conakry et l’éclairage des artères de 33 préfectures
du pays par l’énergie photovoltaïque. Un montant de 125 millions USD a
été financé par l’Etat pour sa participation dans la réalisation du
Barrage hydroélectrique de Kaleta d’une capacité de 240 MW dont le
financement total s’élève à 506 millions USD.

11-L’Amélioration des infrastructures routières
L’amélioration des infrastructures routières et de transport se trouve
au cœur des préoccupations du Gouvernement de la 3ème République. Pour
cela, plusieurs projets d’envergures sont déjà mis en place, d’autres
sont réalisées, à savoir, la reconstruction du pont de Forécariah
d’une longueur 104 m, du Pont de Koumbia (Gaoual de 16 m, de deux
Ponts en béton armé sur l’axe Boké-Dabis de 44 m ; la reconstruction
des routes Farmoriah-Pamelap de 10 Km, de Bouméhoun –Koundara de 75
Kms, de Sérédou-Macenta-de 92 Kms, de la voie 2X2 Matoto-Enta de 5,3
Kms, de la route 2×3 Tombo-Moussoudougou.

Aussi, l’aménagement et bitumage de la voirie de la Ville de Koundara
de 12 Kms, de la voirie de la Ville de Boké de 10 Kms et 20 km pour la
voirie de Kankan. La réhabilitation de la route Boffa-Kolabounyi de 96
Km et l’aménagement au Port Autonome de Conakry, à travers le
partenariat public privé avec le GROUPE VINCENT BOLLORE, de douze (12)
hectares de terre plein pour le stockage des Conteneurs. A ceux-là
s’ajoutent l’extension et modernisation de l’Aéroport de
Conakry-Gbrssia et tant d’autres villes de l’intérieur du pays.

12- L’établissement de la stabilité macroéconomique
Pour assurer une meilleure stabilité macroéconomique, certaines
actions sont engagées, à savoir, l’approbation du statut particulier
du personnel de l’administration douanière ; la meilleure gouvernance
des affaires publiques ; l’approbation par le Fonds Monétaire
International (FMI), du nouvel accord au titre de la Facilité Elargie
du Crédit (FEC) pour un montant 198,9 millions USD ; la signature à
Paris entre la Guinée et la France d’un accord d’annulation et de
rééchelonnement des dettes de la Guinée d’un montant d’Euros 150,8
millions le 11 Avril 2012 suite à la négociation avec les Créanciers
du Club de Paris.

13-L’établissement de la stabilité monétaire et budgétaire
Le Gouvernement a mis à la disposition des banques primaires cent
soixante millions (160 millions) USD dans le cadre du financement des
importations des biens et services ; la stabilisation du taux de
change des devises étrangères depuis deux ans et demi.

L’application d’une politique monétaire rigoureuse a permis de réduire
le taux d’inflation de 20,8% en 2010 à 12,8% en 2012 Les ; l’économie
nationale a enregistré un taux de croissance passant de 1,9% en 2010 à
3,9% en 2012; l’application d’une politique budgétaire prudente a
permis la réduction du déficit budgétaire de 13% à 2% entre 2010 et
2011. Le relèvement de l’assiette fiscale et la rigueur dans la
mobilisation des recettes ont fait que ces dernières sont passées de
4158,38 milliards GNF en 2010 à 7600,52 milliards GNF en 2012 ; soit
un accroissement de 83%.

Les réserves de change sont passées de 0.8 à 5 mois d’importation
entre 2010 et 2011 et grâce à la mise en œuvre satisfaisante des
reformes entreprises par le Gouvernement, le taux de pauvreté a été
réduit de 58,0% en 2010 à 55,2% en 2012.

14- Dynamisation de l’Administration centrale et la création d’emploi

Dans le cadre de la dynamisation de l’Administration centrale, 518
nouveaux administrateurs (comptables, contrôleurs financiers), ont été
recrutés, formés et mis à la disposition du Ministère Délégué au
Budget.

Avec le dynamisme enclenché dans le pays 42 000 emplois ont été créés
dans le secteur formel entre 2011 et 2012. Pour la réalisation du
chantier de Kaléta et du projet d’électrification rurale, 500 jeunes
ont été recrutés et formés.

15- Appui au paysannat et les campagnes agricoles

Pour le soutien à la population rurale, le Gouvernement a déboursé 205
milliards GNF pour la campagne agricole 2011 et 95,3 milliards GNF
pour la campagne 2012. Par ailleurs, 150 tracteurs, 72 moissonneuses,
320 motoculteurs, 600 décortiqueuses et 40 000 tonnes d’engrais ont
été mis à la disposition des paysans en 2011.

L’investissement de deux cent cinq (205) milliards GNF au titre de la
campagne agricole 2011-2012 avec distribution de 1 500 tonnes de
semences améliorées de riz, 235 000 litres d’herbicides et 120 000
litres d’insecticides aux paysans. La mise en valeur de 100 000
hectares et 180 000 tonnes de riz paddy récoltés en 2011.

Sans parler de la commercialisation de 368 tonnes de coton graine
laissées chez les producteurs depuis 2008 et production de 3.102
tonnes de coton graines sur une surface déclarée semée de 4.122
hectares ; soit un rendement moyen de 753 kg/ha.

L’adoption du Programme National des Investissements Agricoles et de
Sécurité Alimentaire (PNIASA) par le gouvernement en novembre 2012 et
le financement du Projet WAAPP (West African Agriculture Productivity
Program) pour un montant de 9 millions USD sur un crédit domicilié
auprès de la Banque Mondiale.

Dans le cadre de l’amélioration de la productivité du riz, la mise en
place d’un système semencier durable et l’assistance aux services de
recherche avec le Japon ; l’acquisition et livraison des intrants
agricoles notamment 26.500 tonnes d’engrais et 390.000 litres
d’herbicides pour les cultures vivrières ; 75.000 litres
d’insecticides pour les cultures cotonnières ainsi que la mise en
place de 304 unités expérimentales paysannes (UEP), pour la fourniture
de 1 500 tonnes de semences de riz.

Aussi, le renforcement de l’encadrement de la campagne agricole
passant de 427 conseillers agricoles existants à 608 agents, avec
l’objectif d’appuyer 91.000 familles paysannes pour une meilleure
application des intrants et utilisation des pratiques agricoles;
livraison et transport dans les chefs-lieux des Préfectures de 20 000
tonnes complémentaires, soit :12.000 tonnes de NPK triple 17 et 8.000
tonnes d’urée technique ; livraison de 5.000 tonnes d’engrais
spécifiques (vivriers et coton), de 500 tonnes de sulfate potasse, 500
tonnes de triple superphosphate et 500 tonnes de dolomie ; livraison
de i) 568 488 litres herbicides pour les cultures vivrières et
maraichères.

A suivre dans la prochaine publication.

Groupe d’Appui au Changement en collaboration avec l’ONG Alphamaniya