L’hôtel Riviera Royal de Conakry à abrité mercredi  la clôture de l’atelier de restitution des résultats de l’étude pour la mise en place d’une école nationale d’administration (ENA) en Guinée.

 Un atelier qui a connu la présence des hauts cadre de l’administration guinéenne, les membres du corps diplomatique et  représentants des organisations internationales ainsi que les directeurs et institutions de formation.

 

Dans son discours de circonstance, le haut commissaire à la reforme de l’Etat et à la modernisation de l’administration, a souligné avec force que le projet Ecole Nationale d’administration procède de la volonté affichée du président de la république, de doter la Guinée d’une institution de type ENA répondant aux standards d’excellence les plus exigeants.

« La création d’une ENA en Guinée s’inscrit dans la vision d’émergence du président Alpha Condé pour une Guinée qui, pas a pas, marque son retour sur la scène internationale, a déclaré le faut commissaire,  Sékou Kourouma.

Prenant la porale, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation,  Alhassane Condé a fait savoir que la Guinée n’a pas une administration digne de nom. « Notre Administration est vieillissante mais, elle manque aussi de compétence. Si je prends l’exemple sur les administrateurs territoriaux, vous verrez des préfets qui sont vraiment engagés mais la compétence n’y est pas. Nous avions tenté il y a de cela vingt ans pour la création d’une école nationale d’administration, mais cette fois ci nous espérons que dans deux ans la Guinée aura des administrateurs territoriaux  digne de nom. N’est pas préfet ou juge qui le veut, mais plutôt des personnes qui sont formées en la matière»,  a déclaré en substance  le ministre Condé.

De leur coté Yves Poulin et Marcel Proux tous issu de la mission de l’Ecole Nationale d’Administration Publique du Québec en Guinée pour conduire les études sur le projet de L’Ecole Nationale d’administration guinéenne ont présenté une  projection sur  les différents résultats des travaux qu’ils ont  obtenu  au cours des concertations avec les acteurs concernés.

 

Vivement donc  la création de cette école pour former des administrateurs territoriaux qui ne seront plus des préfets et gouverneurs qui se font passer pour des demi Dieu et  rackettent les paisibles citoyens dans le pays profond, comme c’est le cas maintenant

 

Daouda Yansané

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