Le conseil régional des organisations de la société civile  de Conakry a animé cet après midi une conférence de presse pour présenter le nouveau bureau du conseil régional.

Dans la salle de conférence de la maison de presse se trouvait également le secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société civile guinéenne, le très controversé Aziz Diop.

 

Le conférencier Abdoul Sakho, président du nouveau bureau de 14 membres élu du conseil régional des organisations de la société civile  de Conakry a souligné que le conseil régional est composé de conseils communaux, des organisations et réseau à caractère régional et compte plus de 50 associations.

En application des dispositions de la charte nationale de la société civile guinéenne relative à la gouvernance interne de l’organisation et dans le souci de respecter les principes démocratiques et de bonnes gouvernances, le conseil régional des organisations de la société civile  de Conakry a organisé son assemblée générale les 24 et 25 septembre à Matam.

A propos, il faut dire que le conseil national des organisations de la société civile guinéenne traverse une crise sans précédentes depuis sa création en 2002. Et ce n’est pas l’affaire de détournement portant sur plusieurs milliards financé par l’union européenne dans le cadre des élections législatives qui mettra un terme au malaise en son sein.

Interroger sur le cas de Salamana Diallo qui réclament également la présidence du conseil régional des organisations de la société civile  de Conakry , Aziz Diop qui avait quitté la salle de conférence après avoir passé quelques minutes à coté du conférencier Abdoul Sakho a déclaré que ce dernier avait été convoqué au congrès électif du nouveau bureau mais qu’il a refusé de participer au congrès. Pour lui, la parenthèse Salamana Diallo est fermé puisque les choses selon lui se sont déroulées de manière démocratiques.

Aux nombreuses questions sur l’affaire de détournement qui éclaboussent le conseil national des organisations de la société civile guinéenne, il faut dire que Abdou Sakho et ses amis conférenciersqui l’entouraient ont booster en touche les réponses. Le nouveau président Sakho parle plutôt de la nouvelle vision du conseil tout en demandant aux uns et aux autres de dépasser le stade des querelles intestines et de personnes.

Difficile de dire si le gouvernement et les partenaires financiers feront confiance désormais au conseil national des organisations de la société civile guinéenne. La seule certitude, c’est que les citoyens sont sans nouvelles de l’audit engagé pour tirer au clair l’affaire de détournement de plusieurs milliards de GNF.

Et pour ceux qui défendent les intérêts de la société et veille sur le fonctionnement des structures étatiques et controle l’action gouvernementale, c’est tout simplement mal parti.

Naby camara