C’est sous le thème « le rire, vrai facteur de rapprochement des peuples »  que la structure « Kohombo » organise du 25 octobre au 24 novembre prochain  la cinquième édition du festival  du rire international de Conakry.

Pour lancer officiellement l’activité, le patron de la structure « Kohombo » qui organise l’événement a  animé ce soir une conférence de presse à Mouna Internet.

 

 Une occasion pour Kévin Boa de planter le décor.  L’internationalisation de cette cinquième édition est née de l’idée de se sentir dans la cour des humoristes pour  détecter des talents cachés, caricaturer  l’actualité sans la malmenée comme Maman sur radio France internationale  et donner du plaisir aux guinéens qui pense trop au quotidien et à la chose politique. C’est aussi selon le conférencier professionnaliser le métier en se spécialisant en la matière.

Pendant un mois donc, les spécialistes seront en Guinée pour lier l’utile à l’agréable avec Adama Dahico, Gohou Michel, Agawal, Digbecravate et le grand Maman avec ses 24 millions d’auditeurs par jour  sur RFI, radio France internationale et pas moins de cinq millions de téléspectateurs sur Canal +, Plus d’Afrique et sur France24.

Et puisque Maman a choisi des têtes de listes dans tout les pays qu’il a fréquenté en Afrique, c’est avec son groupe Gondoina au grand complet  dont les éléments viendront de partout en Afrique et en France qui seront  à Conakry à partir du 17 novembre.

Déjà, les préparatifs du grand événement avancent, selon Kévin Boa puisque les  sites de l’activité, notamment les grands carrefours de Conakry et autres stades sont déjà identifiés. Il s’agit  de la routière au stade de Bonfi, du rond point  de Gbessia centre, le stade de Sangoyah, le stade de Lambandji, le stade de l’unité de Nongo et le grand rond point de Hamdallaye.

Sur le plan local, Sow Bailo  qui est le seul guinéen à jouer  au Firail et au Marsa  puis au palais de la culture d’Abidjan  devant  4 500 spectateurs sera le parrain de ce grand rendez-vous.

Ce n’est pas tout car  sur le plan local des groupes comme  « les Fous du rire, grand papus, les héritiers de Dr Koma, Jean Pontif 14, Mamadou Tug, Moussa Koffoé, Grand Dévise et Kabakoudou », entre autre seront de la partie si tout se passe bien.

Pour cette cinquième édition, l’innovation sera de  taille avec la récompense des anciens, notamment  avec des prix qui seront décernés  aux anciens humoristes de la Guinée pour rendre hommage à leur créativité qui a inspiré la jeune génération.

 Un prix sera également décerné au meilleur humoriste de l’année après un vote du public. Il en est de même pour le meilleur téléfilm comique ainsi qu’aux humoristes locaux.

Tout ça  pour ne pas  donner la chance aux soucis et autres quotidiens qui malmènent  le quotidien des guinéens. Il  sera désormais institué en Guinée « le Club Comique de Conakry » qui se fixe pour objectif de choisir un endroit de la ville afin de permettre aux humoristes de jouer devant un public à travers des sketches. Généralement les week-ends. Une façon sans doute de faire oublier la fatigue de la semaine,  les embouteillages et autres stresses qui rythment la vie à Conakry.

A partir de ce 10 septembre donc, la  préparation est entrée dans sa phase active avec le spectacle  du 12 septembre au centre culturel franco guinéen.

Mais comme tout projet culturel en Guinée,  le festival  du rire international de Conakry ne draine pas de sponsors encore moins de soutien  pour le moment.  Excepté l’ambassadeur de la Cote d’Ivoire en Guinée qui parraine l’événement et la société de publicité « Afripub » qui a promis d’offrir des banderoles et autres panneaux publicitaires à la structure « Kohombo », plus rien d’abord. Peut être que le meilleur est à venir.

Mais pour l’organisateur du festival,  Kévin Boa, cela ne constitue  nullement  un obstacle bien que la facture soit  lourde avec des billets d’avion, les cachets et autres frais liés à ce genre d’événement.

L’important déclare Kévin Boa, c’est de pérenniser le  Festival  du rire international de Conakry, FRIC en abrégé  pour rapprocher d’avantage les guinéens par le biais de la culture.

Et c’est tant mieux et bienvenue à Maman et le groupe  Gondoina en Guinée.

 

Almamy Kalla CONTE

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