En prélude aux élections législatives prévues pour mardi prochain en Guinée, l’ambassade des Etats Unis en Guinée a  organisé une conférence de presse  mercredi soir à l’intention d’une trentaine de  journaliste guinéen par vidéo conférence.

Le conférencier Edourdo Cue, est un connaisseur de l’Afrique et des journalistes africains pour avoir séjourner à plusieurs fois sur le continent. Aujourd’hui, il est Rédacteur en chef du service international à France 24.

 

Pour lui, le thème de la couverture médiatique des élections est à la fois problématique et difficile à cerner. Raison invoquée par le conférencier, c’est que les  journalistes politiques entretiennent des relations conflictuelles avec les hommes politiques.  « Il faut essayer de mettre une distance avec les hommes et femmes politiques, se méfier d’eux puisque leur problème est d’arriver au pouvoir et y rester. Par conséquent, il font tout pour arriver à ses fins ». D’où les relations conflictuelles avec  les hommes de medias qui informe le public pour  le choix des hommes qui doivent présider aux destinés du pays. A propos, les journalistes doivent raconter la vie des hommes politiques, l’intérêt de leur action pour le pouvoir, démontrer les défaillances et relever les contradictions et les mensonges en période électorale, souligne le conférencier.

Edouardo CUE  estime que le journaliste politique ne doit pas avoir de partis politique « ce n’est pas parce que il n’a pas de conviction ou des idées. Mais il doit être équitable dans le traitement de l’information.  C’est essentiel pour la démocratie ».

A la question de savoir ce que les journalistes doivent faire en cas de fraude, Edouardo CUE  affirme que dans presque toutes les élections, excepter celles au Zimbabwé, les observateurs sont sur le terrain « le journaliste doit donner la parole aux observateurs et autres citoyens qui n’ont pas d’appartenance marquée pour parler de ce qu’ils ont vu. Rapporter ce que les gens ont dit est mieux pour le journaliste ».

Parlant de la contestation des résultats, le conférencier déclaré « ces dernières années, il y a amélioration  du système démocratique en Afrique. Mais généralement, ce sont  les mauvais perdants qui critiquent toujours les élections quelque soit les conditions d’organisation ».

Parlant des journalistes, Edouardo CUE  a parlé de quatre type. Il y a des journalistes militant mais pas politiquement mais en faveur d’une cause pour les  enfants,  les femmes ou dans un domaine précis, journalisme juridique ou économique par exemple. Il y a le journalisme blasé pour qui tout est pourri, qui ne crois en rien. Ce dernier dira Edouardo CUE doit qller à lq retraite, il n’a rien à faire dans le métier de journaliste. Il y a en outre, le journaliste informateur qui travaille sur les faits et ouvert à l’interprétation des faits. Il y a enfin le journaliste critique qui fait des enquêtes sur l’homme politique pour avoir des informations sur le sujet qu’il traite avec  lui. Mais l’idéal aux dires de Edouardo CUE est d’être à la fois journaliste informateur et critique qui connais les rouages du système et analyser les faits, conformément aux règles d’éthiques et de déontologie.

 

La présentation du candidat sortant avec ses résultats, l’analyse des promesses de l’opposition, doivent être passé aux peignes fins, a conclu le conférencier

 

Almamy Kalla CONTE

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