La RTG, radio télévision guinéenne ne change pas malgré le slogan « creux de Guinée is back » du président Alpha Condé. Dans cette maison, tout se passe comme si tous les ingrédient sont réunis pour ne pas que ça aille pour les journalistes de ce medias d’Etat.

Pour preuve, les journalistes de la RTG travaillent dans des conditions extrêmement difficiles avec des coupures intempestives de courant électrique qui dure des heures. L’Etat qui s’en sert le plus souvent, n’a besoin d’elle que quand il a des problèmes ou voudrait se faire voir. C’est le cas actuellement avec l’annonce de l’immense de la formation d’un nouveau gouvernement. Les ministres se relaient actuellement pour parler de leur bilan et des perspectives pour l’année 2014. Mais pour le bon fonctionnement de la RTG, rien n’est fait par les autorités  pour améliorer les conditions de vie et de travail. Pire,  les autorités ne font rien mais se livrent aussi au détournement des biens alloués au département. Suivez plutôt notre regard.
Les petites radios privées de la place tournent 24/24 sans interruption. On ne parle jamais de coupure d’électricité dans les rédactions de la  quarantaine de radio et télévisions privées du pays aussi bien dans la capitale que dans le pays profond. Mais à la RTG, des coupures intempestives constituent le lot quotidien des travailleurs. C’est presque de la routine.
Le plus marrant, c’est que dans la soirée, des journalistes éprouvent d’énormes difficultés pour monter leurs éléments ou encore préparer leur journal. Pour illustrer cette situation peu recommandable, nous citons le cas du lundi. Ce jour, le courant a foutu le camp à 22h  pour ne revenir qu’aux environs de 6h50 ce mardi.
Et puisque les backups ne tiennent que pour quelques minutes, environs trente minute à la télévision nationale, c’est le noir qui a enveloppé la RTG de 22h lundi  à 6 heure du matin ce mardi. Ce, au vu et au su de tout le monde. C’est du jamais vu. Toutes les émissions et programmes de la radio télévision guinéenne ont été arrêtés.
Pourtant de nos investigations, il ressort que la société Total Guinée a entrepris depuis de longues années à fournir du carburant à la RTG de Boulbinet et à Koloma.
A la RTG de Koloma par exemple, Total fournit 10 000 litres chaque quinzaine du mois. Soit, 20 000 litres par mois. Mais de l’avis des travailleurs chargé du groupe électrogène, chaque fois, le camion citerne de Total arrive et rentre effectivement dans la cour. Mais pas pour déposer le carburant mais plutôt faire semblant de livrer le carburant et ressortir quelque minutes après pour une destination inconnue.

  De nos investigations, il ressort que ce sont les cadres du département en charge de la communication qui  se partagent  le carburant fourni par Total. Et pour se justifier, ils évoquent des arguments saugrenus qui ne tiennent vraiment pas.
Le cynisme pousse les responsables du ministère de la communication et ceux de la RTG à mettre ce carburant gracieusement offert  par Total sur le marché afin de récolter le  kopeck sur les ventes même si la RTG qui reste une vitrine et un élément de souveraineté brouie dans le noir.
Et dans tout ça, le président Alpha Condé voudrait que les journalistes de la RTG produisent du miracle !