Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’affaire d’évasion du présumé coupable de l’assassinat de l’ancienne directrice générale du trésor public et de la comptabilité madame Aissatou Boiro par la substitut du procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn,  Hadja Aissatou Chérf Diallo embarrasse les autorités du Ministère de la justice au plus haut niveau.

Et le traitement fait par les medias n’a pas du tout été du gout du Ministre Christian  Sow. Ce mardi pour le deuxième jour du procès, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn, Sir  Aboucacar Sylla a demandé aux gardes pénitentiaires du Tribunal de Dixinn de vider tous les journalistes de la cour. Pourtant, les audiences sont publiques, selon la loi.

Auparavant aux environs de 15 h, la présidente du tribunal madame M’mah Soumah a avait appelé les avocats dans son bureau pour délocaliser le procès. Contrairement à l’avis donc de certains avocats de la défense, les audiences se tiennent maintenant à huis clos, loin des regards des journalistes. Mais nous sommes devant le portail et attend la sortie des avocats.

Mais selon les indiscrétions provenant du bureau de madame la présidente du tribunal de première instance de Dixinn, la cour a demandé aux avocats de régler l’affaire à l’amiable. Et tout porte à croire que le prévenu Ibrahima Sory Bangoura sera libéré mais sa patronne, Hadja Aissatou Chérif Diallo, substitut du procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn ne sera pas  sanctionner pour avoir négocié la libération d’un prévenu à l’aide d’espèces sonnantes et trébuchantes.

Pauvre justiciable guinéen qui ne sais vraiment plus à quelle justice se vouer.

Nous y réviendrons