Les brigades anti-criminalité étaient en patrouille  en haute banlieue de Conakry quand  elles sont tombées sur des scènes inédites.  Ces brigades ont mis leur talent à profil pour sauver deux groupes de présumés bandits qui allaient être lynché par les populations  en colère si elles  n’avaient pas promptement réagit.

Le premier groupe est soupçonné de vendre la viande de chien dans une gargote à Gomboyah, dans la préfecture de Coyah. Le jeune homme a faillit être lynché par une population en colère et pour cause. Il est vendeur de bouillon dans sa gargote. Pour les citoyens qui se ravitaillent chez lui donc en bouillon, c’est bien la viande de chien qu’il  livre à la vente.  Mais ce jour là,  le jeune  affirme que cette viande de chien n’est nullement destinée à la vente mais plutôt à la consommation personnelle. « Moi, je suis forestier et chez  nous, on mange le chien », s’est-il défendu.
Le deuxième groupe est constitué de  présumés bandits bandit qui évoluent dans le secteur de Foula Madina en haute banlieue de Conakry, dans la commune de Ratoma. Ce groupe a blessé un jeune qui se trouvait sur moto. Les  bandits en question voulaient coute que coute arracher le sac. Le jeune a finalement reçu une arme blanche et il a été grièvement blessé. Les citoyens révoltés ont voulu se rendre justice.
Aux dernières nouvelles, le coordonateur général des BAC, brigade anti criminalité, colonel Mamadou Soumah a présenté le vendeur de la viande chien et les présumés bandits à la justice pour des fins d’enquête.

Ousmane  Cissé