Les maladies cardio-vasculaires se propagent à un rythme inquiétant en Guinée. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un tour au service cardiologie de l’hôpital national Ignace Deen.
Là, ce sont des centaines de personne qui font la queue pour se faire consulter par jour. Les medecins sont parfois débordés de l’affluence    des patients.

Le chef de service cardiologie de l’hôpital national Ignace Deen, Dr Mamady Kéita s’inquiète et lance un appel aux autorités pour la mise en place d’un programme  national de lutte contre les maladies cardio-vasculaires.
A propos, il faut dire que des problèmes ne manquent pas du tout. Pour accéder à la salle de consultation, il faut saigner financièrement, confie certains patients. Un autre problème, ceux qui ont des connaissances et des relations sont toujours les premiers servis même s’ils viennent en retard. Les pauvres patients eux poireautent des jours voir des semaines avant de voir un médecin.
Aux dires d’un spécialiste, si des campagnes d’informations et de sensibilisation ne sont pas organisées à l’intention des citoyens pour qu’ils connaissent leur statut sérologique et des mécanismes pour éviter cette maladie, le pire est à craindre.

Almamy Kalla CONTE