Fidèle à sa vocation  d’édition et de diffusion, la maison d’édition ‘’Harmattan Guinée’’ de Sansy Kaba Diakité a organisé la cérémonie de signature de deux nouveaux ouvrages de Docteur Alhassane Cherif, le mercredi 15 janvier 2013 au centre culturel Franco guinéen.

Dans le premier ouvrage de (309) pages intitulé ‘’ l’importance de la parole chez les manding de Guinée’’, l’auteur  s’exprime sur les différentes sorte de parole, dont entre autres : parole de vie, parole de mort et rituels de funéraires.
Selon l’auteur, ce livre  qui est le fruit d’une rencontre entre un psychologue  et les anciens de son village, se situe dans la démonstration que la parole se trouve à tout moment au centre de tout acte humain. Elle participe aux cérémonies, aux rituels, aux règlements de conflits, aux soins ou tout simplement à l’autorité et à l’éducation de l’enfant. Ce dernier est ainsi animé par la parole aux processus de maturation de la personne susceptible d’accéder à la philosophie de la vie, à celle de la mort, à la sagesse et au monde des ancêtres ou des divinités. « Je suis parti à Kankan chez les maitres griots pour mieux connaitre l’origine de la parole, ainsi que la charte de kourkanfouga »  a témoigné l’auteur.

Dans le second livre qui porte le titre  ‘’ le sens de la maladie en Afrique et dans la migration’’ de 235 pages, Alhassane Cherif s’adresse à tous les professionnels, associations et proches  qui sont en charge de famille  et de patients africains, que ce soit au niveau médical, psychologique ou social.
S’inspirant de plusieurs séjours effectués chez des soignants africains en général et de son pays natal en particulier la Guinée,mais aussi de sa propre pratique au près de familles  et patients africains en situation de migration en France, l’auteur veut démontrer l’importance  d’une double grille de lecture compte tenu de la différence entre les codes culturels et les représentations symboliques de ces derniers et ceux du pays d’accueil.
D’après Docteur Alhassane Cherif, ce sont les médecins français qui l’ont poussé à écrire ce livre, car ces derniers avaient des difficultés pour diagnostiquer  les maladies dont souffraient beaucoup d’immigrés africains.
« Dans ce livre, j’ai aussi voulu clairement expliquer à mes frères occidentaux que l’Afrique à sa diagnostic des maladies et sa médecine traditionnelle qu’il ne faut pas ignorer»,  a-t-il dit.

Daouda Yansané