La secrétaire d’Etat Belge  à l’asile et la migration, à l’intégration sociale et à la lutte contre la pauvreté est en séjour de travail en Guinée. Madame Maggie De Block a tout d’abord eu des entretiens avec les Ministres des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger François Lounceny Fall  et celui de la Sécurité et de la protection civique, Madifing Niané sur la situation des guinéens en Belgique.

Devant la presse ce mardi à la maison du même nom, Maggie De Block a annoncé que beaucoup de  ressortissants guinéens vivent en Belgique pour y demander l’asile. En 2013, les guinéens représentent la deuxième nationalité à demander une protection internationale. Or, seul 1 guinéen sur 5 sera reconnue. La Belgique dira la conférencière applique une procédure d’asile de qualité reconnue par  les instances internationales et conforme à la convention de Genève. C’est le cas de l’organisation des Nations Unies pour les refugiés.
 Chaque demande aux dires de Maggie De Block est examinée au cas et de matière rigoureuse par des instances indépendantes. Le statut note la conférencière est octroyé lorsqu’il y a risque réel de persécution grave ou de crainte pour la vie ou pour la liberté. Ce qui aux dires de la conférencière n’est pas actuellement le cas en Guinée qui est un pays stable.
 Elle à expliquer la nouvelle stratégie du royaume face à l’immigration clandestine et les opportunités offertes aux guinéens qui acceptent le retour volontaire au pays.  Avant d’ajouter que la fuite économique n’est pas une raison valable.
Elle a en outre  déclaré que les guinéens qui souhaitent se rendre en Belgique doivent le faire pour de bonne raison et puisse bénéficier d’une vie en toute légalité. A ce titre dira la conférencière, le royaume  pourra offrir un futur pour lui et sa famille. Maggie De Block affirme qu’elle ne pourra accepter et tolérer  que des êtres humains prennent des risques immenses pour de faux rêves.
Freddy Rosemont, directeur  général de l’office Belge des étrangers a souligné pour sa part  qu’en 2011, 2.100 guinéens avaient demandé l’asile contre 1800 en 2012 et 1250 en 2013. Ces chiffres viennent en deuxième rang des pays demandeurs d’asile au royaume après l’Afghanistan. Pour Freddy, la Guinée n’est pas l’Irak, ni la Syrie. Mieux dira Freddy, il y a eu l’organisation des élections législatives libres et transparentes en Guinée et il n y pas péril en la demeure. En plus, la paix et la stabilité y règnent. A son entendement donc, il n y a plus de raison pour les guinéens de quitter leur pays. Actuellement selon les chiffres non encore exhaustifs, plus de 10 mille guinéens vivent en situation irrégulière en Belgique.
En outre, le royaume travaille avec la justice, les services de sécurités et certains pays comme la France et la Grande Bretagne pour lutter contre les réseaux clandestins et de trafiquants.
Par ailleurs, la conférencière affirme que l’immigration zéro n’est ni possible, ni souhaitable. Toutefois, si elle est maitrisée, elle représente une source d’enrichissement culturel et social par des échanges  humains et économiques qu’elle entraine.  Mais si elle est irrégulière, les clandestins s’exposent à la précarité, aux marchands  de sommeil et aux employeurs sans scrupule, selon Maggie De Block.
C’est pourquoi, elle conseille le retour volontaire au pays avec des mesures d’accompagnement que la Belgique va offrir en collaboration avec l’OIM, organisation internationale pour les migrations. Il y a actuellement une sensibilisation en cours avec des projets de microcrédit, accompagnement des projets pour le retour volontaire.
Bref, la  secrétaire d’Etat à l’asile et la migration, à l’intégration sociale et à la lutte contre la pauvreté affirme que la Belgique a mis beaucoup d’énergie et de moyens pour assurer un retour le plus humain que possible vers le pays d’origine, via le retour volontaire.
Maggie De Block a cependant regretté le fait que trop peu de guinéens s’inscrivent dans un tel trajet de retour avant de lancer des menaces à peines voilées « il nous faut dès lors faire usage du retour forcé. Ce retour forcé s’accompagne également d’une interdiction d’entrée sur tout le territoire européen».

Almamy Kalla CONTE