Le président de l’UPG, union pour le progrès de la Guinée, l’honorable Jean Marie Doré est vraiment amer ces deniers temps envers ses frères pourtant de l’opposition puisqu’il se réclame lui-même de l’opposition.

D’abord avec le président de l’UFDG, Mamadou Cellou Dalein Diallo qu’il accuse à tort ou à raison de tenter de lui corrompre en 2010 alors qu’il était Premier Ministre du gouvernement de transition en compagnie de Alpha Amadou Diallo, un puissant opérateur économique. Et même si Jean Marie Doré se défend d’être un anti peul, il le jure au nom de tous les Dieux que Mamadou Cellou Diallo ne sera jamais le président dans ce pays. Sic.
Par ailleurs, Jean Marie Doré a été particulièrement sévère envers le président du PEDN, parti de l’espoir pour le développement national, Lansana Kouyaté qu’il qualifie de tous les petits noms d’oiseau. L’auteur de la célèbre phrase « l’opposition guinéenne est la plus bête d’Afrique » répondait  ainsi aux déclarations de Lansana Kouyaté qui a souligné je cite « même ceux qui ont eu deux députés voulaient être président de l’assemblée nationale ». Alors qu’ils n’étaient que deux partis politiques, l’UPG et le PEDN a avoir deux députés aux élections législatives de septembre 2010. Donc, si ce n’est pas l’un, c’est l’autre, crois savoir M.Doré.
Ces attaques par presse interposée entre la classe politique guinéenne, section opposition interviennent après trois ans au pouvoir du président Alpha Condé. Comme résultat, les guinéens tirent encore le diable par la queue, le chômage des jeunes reste très élevé, la précarité est au comble, le clientélisme et la corruption sont érigés en mode de gouvernance, la misère persistante. Bref, le changement tant attendu reste loin de nous et la rupture à la peau dure et reste proche de la gouvernance actuelle.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nos députés se tournent vers le ridicule et se moquent des préoccupations des citoyens qui n’ont que trop souffert.
 Et dans tout ça, c’est le président Alpha Condé qui sort grandit.

Almamy Kalla CONTE