Face à la crise énergétique qui frappe la capitale guinéenne, EDG, la guinéenne d’électricité avait passé en 2012 un contrat qui portait  sur la fourniture et  l’installation de dix centrales photovoltaïques, correspondant aux dix  sites de retenus par  électricité de Guinée pour la ville de Conakry.

Cette technologie devrait permettre à la guinéenne d’électricité de remplacer les groupes électrogènes trop vieux et  qui consomment des milliers de litres de carburant.
Seulement voilà. Dès que la société SAMIPRO a installé avec succès la première centrale à Kississo, les responsables de EDG se sont rendus compte que ce projet bien que économique pour le contribuable guinéen ne peut pas arranger leurs affaires et pour cause. Des centaines de litres de carburant qu’ils détournaient seront un manque à gagner pour les poches trouées. Conséquence, EDG a commencé à créer des problèmes à SAMIPRO. Résultat, l’affaire de résiliation du contrat a été portée au près des cours et tribunaux du pays. Après plusieurs semaines de jugement, EDG a perdu  le procès et SAMIPRO à gagner. La guinéenne d’électricité a été sommée  par la justice guinéenne de payer l’argent à la société et des dommages et intérêts.  Il est vrai que SAMIPRO a gagné le procès  au vu des factures que la société a brandit devant les juridictions compétentes mais au fond, c’est un faux problème. Ce problème, c’est que la guinéenne d’électricité s’est rendue compte que le prix des centrales a été surfacturé. A titre d’exemple,  nous vous proposons les prix de vente en Allemagne avec un panneau solaire de 250 w (24v-48v), de type monocristallin  qui se négocie à 499 euros, un lot de 4 panneaux solaires 250 w à 399.75 euros pour un prix de 1599 euros. Un lot de 10 panneaux solaires de 250 w à 369.90 euros pour un prix de 3699 euros, selon nos enquêtes.
Du coté de la loi, il faut dire qu’en Guinée, lorsqu’une succursale est ouverte  dans le pays ou dans la sous région, après deux ans d’existence, cette succursale doit se fondre dans une autre société, selon les règles de l’HOHADA ou disparaitre tout simplement.
Par ailleurs, en Guinée, quand  le prix d’un marché public dépasse 20 millions de GNF, il faut obligatoirement passer par un appel d’offre pour attribuer le marché à un fournisseur ou  une société. Tel n’est pas le cas pour  la société SAMIPRO. Le marché n’est passé ni au marché public, ni à l’administration  et contrôle des grands projets.
Alors, comment SAMIPRO a fait pour gagner le marché et signer le contrat ? En tout cas, il st difficile en Espagne pour une société étrangère de signer un contrat de 100 000 euros sans appel d’offres, alors qu’en Guinée, le contrat s’élèverait à 2 millions 450 000 euros.
Et justement, c’est ce que le Procureur de la République  voudrait savoir en décidant selon nos informations de convoquer le représentant de la société en Guinée puisque c’est lui qui a son nom sur le registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM).

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