Depuis mardi soir, le bouillant Commandant Sékou Resco Camara a été débarqué de son piédestal. Pourtant, il  fait l’objet de convoitise et se trouve toujours au centre des débats.

Ainsi, la FIDH, fédération internationale des droits de l’homme a émis le souhait de voir désormais l’ancien gouverneur de la ville de Conakry répondre de ses actes devant les juridictions guinéennes. C’était ce matin chez nos confrères de RFI.
A propos, Sékou Resco Camara est accusé à tort ou à raison par la FIDH au même titre que le Commandant Sidiki Camara, alias Degaul, l’ancien garde rapprochée de l’ancien président de la transition de réprimer des manifestations pacifiques dans le quartier de hamdallaye en 2010. Sur les faits, il faut dire qu’en 2010, l’ancien président de la transition, le très controversé  Général Sékouba Konaté était de passage à Hamdallaye quand sa voiture a été prise pour cible par les cailloux des manifestants qui le trouvait à la solde d’un candidat au second tour de la présidentielle de 2010. En clair, Sékouba Konaté était accusé d’être très proche du candidat Alpha Condé en lieu et place du candidat  Mamadou Cellou Diallo.
Et juste après le passage de Sékouba Konaté, Dégaul est revenu sur les lieux avec les éléments de la garde présidentielle pour sévir contre les manifestants qui étaient sur les lieux.
A ce jour, même si le nombre de victime n’est pas connu avec exactitude, la  fédération internationale des droits de l’homme estime que ces faits constituent des violations graves des droits de l’homme et de crimes. A ce titre, la FIDH affirme que Sékou Resco Camara n’est pas au dessus de la loi. « Il doit répondre de ses actes ».
Il y a quelques mois, le Commandant Sidiki Camara, alias Degaul, l’ancien garde rapprochée de l’ancien président de la transition et Sékou Resco Camara avaient été inculpés par les juridictions guinéennes.
Il reste maintenant à savoir si la FIDH, fédération internationale des droits de l’homme sera suivie dans ses réclamations par la justice guinéenne.

Almamy Kalla CONTE