Au niveau des medias  du service public ou radio télévision guinéenne, il y a un problème nommé Alhousseine Makanéra Kakè-Kaba Condé. Et à ce jour, ce n’est plus le parfait amour entre les journalistes et le Ministre de la Communication.

Raison invoquée, c’est que  le Ministre de la Communication Alhousseine Makanéra Kakè dès sa nomination a pris comme son enfant CHERIE dans la boite, le directeur de la radio nationale, un certain Kaba Condé. Pour le Ministre je cite « ma mission est politique et je nomme celui qui peut m’aider dans cette tâche.  Or, il se trouve que ce Kaba Condé que le ministre voudrait bombarder Directeur Général de la RTG n’est pas un enfant de CŒUR pour les journalistes de la RTG. Ce n’est pas tout car Kaba Condé est aussi un propagandiste hors pairs. Il ne connaît ni l’éthique, ni la déontologie qui régissent ce beau métier des journalistes.
 Les journalistes et techniciens de la RTG ont un mauvais souvenir de lui. Considéré à la fois comme un homme sans vergogne et sans scrupule, Kaba Condé a « bouffé » c’est le terme employé par des journalistes de la radio télévision guinéenne tout ce qui est argent des journalistes. Et comme si de  rien n’était, Kaba Condé qui assumait l’intérim du Directeur Général en mission à Paris au moment de la visite du roi du Maroc  en Guinée s’est encore rendu coupable de détournement de fonds appartenant aux journalistes. Non satisfait de ces fonds, il a récidivé lors de la visite du président Malien aussi en Guinée en « bouffant » encore une fois l’argent des journalistes.
Aussi,  Kaba Condé dit à qui veut l’entendre que le pouvoir Alpha Condé est « un pouvoir des malinkés », c’est notre pouvoir aime dire Kaba Condé.
Les journalistes qui  ont attiré l’attention du Ministre de la Communication Alhousseine Makanéra Kakè sur la question n’ont pas eu gain de cause. C’est ainsi que la section syndicale des travailleurs s’est mobilisée derrière le secrétaire général Ibrahima Kéita pour adresser un mémorandum dans les prochains jours d’abord au secrétaire général du ministère de la communication, El hadj Mohamed Condé puis au Premier Ministre. Histoire de faire cesser les agissements non seulement du Ministre de la Communication Alhousseine Makanéra Kakè mais aussi de Kaba Condé pour que les medias du service public ne deviennent pas « des medias malinkés » comme le voudrait Kaba Condé.
A défaut de trouver une solution à ces deux niveaux, les syndicalistes soutenus largement par des journalistes se réservent le droit  de déclencher une grève générale et illimitée pour se faire entendre.
Et si les journalistes passaient à l’action, ça sera sans doute la première fois que les journalistes de la « Voix de la Révolution » qui est devenue « la Radio Télévision Guinéenne » contestent ouvertement un pouvoir public.

 

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