La Guinée va mal, très mal. Outre la cherté de vie et le chômage galopant qui prennent les citoyens en otage, la fièvre hémorragique Ebola a aussi fait son apparition à Conakry. Et comme si cela ne suffisait pas, l’eau et l’électricité se font de plus en plus rares dans la capitale guinéenne.

A ces problèmes s’ajoute l’insalubrité de Conakry. De Kaloum, le centre ville de la capitale en passant par Matam,D ixinn, Ratoma et Matoto, l’insalubrité règne en maitre absolu.
Il est vrai que Resco Camara a passé le témoin à  Soriba Sorel Camara. Mais aux yeux de nombreux guinéens, ce changement étrange ressemble bien au  bonnet blanc et blanc bonnet. Par le passée, Soriba Sorel a montré ses limites face à  la gestion des ordures qui forment des montagnes dans la capitale.il était jusqu’à la mort du président Lansana Conté gouverneur de la ville de Conakry.
C’est dans cette atmosphère peu reluisante que les grandes pluies s’annoncent au mois  d‘avril qui pointe à  l’horizon. A propos de ces grandes pluies, il faut dire que  dans la région forestière où est partie cette maladie hémorragique, la pluie a déjà commencé.
Avec ce tableau plutôt sombre, le gouvernement du premier ministre, Mohamed Saïd Fofana  et le président Alpha Conde devraient se lever et se tenir debout. Non pas pour battre campagne pour la présidentielle de 2015 qui reste leur mission, mais plutôt se battre et mettre de coté  leur mission politique pour offrir aux guinéens un peu d’eau, un peu d’électricité et de propreté à Conakry. Ce, pour éviter d’autres maladies hémorragiques liées à l’eau  comme le Cholera.
Qu’on se le tienne pour dit. La réussite politique pour un président sortant et candidat à sa propre succession passe aussi par le bilan et l’amélioration des conditions de vie de ces concitoyens.
Mohamed Soumah