L’épidémie de la fièvre hémorragique ébola qui sévit en Guinée, principalement dans les préfectures de Macenta, Guéckédou, Kissidougou, Dabola et à Conakry progresse presque chaque jour.

Selon la direction prévention et lutte contre la maladie, 10 nouveaux cas suspects de fièvre hémorragique virale ont été notifiés à Guéckédou avec 4 cas, Macenta 1 cas, Dinguiraye 1 cas, Conakry 3 cas et 1 cas à Kissidougou. En plus, six décès sont survenus dont 2 à Guéckédou 2 à Macenta, 1 à Conakry et 1 à Dinguiraye.
Le cumule des cas suspects enregistrés de janvier au 29 mars 2014 donne un total de 122 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 78 décès, incluant 36 décès communautaires, soit un taux de létalité de 63%.
Ces cas et décès se repartissent comme suit : Guéckédou 77 cas/55 décès, Macenta 23cas/14décès, Kissidougou 8cas/5 décès, Dabola 2 cas/2décès, Dinguiraye 1cas/1décès et Conakry 11 cas et 0 décès.
NB : le cas de décès enregistré à Dinguiraye est un parent du cas de Dabola décédé à Conakry.
Au niveau du laboratoire, 22 cas ont été confirmés au virus ébola. Ces cas sont enregistrés dans les préfectures de Guéckédou avec 6 cas, Macenta 5 cas et 11 cas à Conakry.
Dimanche soir, le président Alpha Condé jusque là silencieux depuis apparition de la maladie, officiellement le 9 février dernier a pris la parole. Pour rassurer les populations et décliner les mesures de ripostes prises par le gouvernement et les partenaires au développement.
Aux dernières nouvelles, le Libéria a enregistré 6 décès et la Sierra Léone 5 cas de décès. Le Sénégal pour des mesures de précaution a fermé aussi  ses frontières terrestres avec la Guinée.

Almamy Kalla CONTE