Dans un courrier adressé à notre Rédaction par le biais de la maison de la presse, le Comité Technique de Revue des Titres et Conventions Miniers (CTRTCM) « estime qu’il existe un faisceau d’indices précis et concordants établissant avec une certitude suffisante, l’existence de pratiques de corruption ayant entaché l’octroi des titres et de la convention minières détenus par VBG.
Le CTRTCM estime que de telles irrégularités affectent la validité de ces titres et de la convention minière. En conséquence, le CTRTCM a recommandé au Comité Stratégique de proposer aux autorités décisionnelles de retirer les titres et de résilier la convention détenus par VBG sur les gisements des de Simandou (blocs 1 et 2) et de Zogota », fin de citation.
Seulement voila, le Comité Technique de Revue des Titres et Conventions Miniers n’a rien dit sur les autres contrats léonins dans le giron du secteur minier guinéen. C’est le cas de la société anglaise « Sable Mining West africa exploration » qui était détenu par Baidy Aribot, actuel député de l’UFR, union des forces républicaines.
A ce jour, personne ne sait comment Baidy Aribot et ses partenaires anglais ont perdu ce contrat au profil de Aboubacar Sampil et de Alpha Mohamed Condé, le fils unique du président de la République. Comme en témoigne la dernière mission effectuée au Libéria par le Ministre des Mines, Kerfalla Yansané.
Les recommandations du Comité Technique de Revue des Titres et Conventions Miniers devant être soumises au Comité Stratégique, composé des ministres des Mines et de la Géologie, Kerfalla Yansané, de l’Economie et des Finances, Mohamed Diaré, de la Justice, Me Cheik Sacko, celui des Travaux Publics, Mohamed Traoré et des Transports, Aliou Diallo, il ne sera pas exagérer de soumettre le cas de la société West Africa exploration à ce comité. Cette société qui a carrément boudé les installations portuaires guinéennes pour se rabattre sur le port du Libéria devrait expliquer aux guinéens la décision combien lourde de conséquence d’exporter les minerais de la Guinée par le Libéria et les retombées financières pour le pays.
Au delà donc des personnes de Aboubacar Sampil et de Alpha Mohamed Condé, c’est une question de transparence tant clamé par le président Alpha Condé qui se pose sans deux poids, deux mesures.
A moins qu’il n y a anguilles sous roche pour la société BSGR.
Ousmane Cissé
