La progression de la fièvre hémorragique Ebola avait connue un frein début avril dans le pays notamment dans les préfectures de Guéckédou, Macenta, Kissidougou et dans la capitale Conakry.

Mais pas pour longtemps puisque 11 nouveaux cas ont été enregistrés en haute banlieue de la préfecture de Guéckédou dont trois morts, selon le préfet El hadj Mohamed V Kéita.  Toutefois, un cas s’est révélé négatif a dit déclaré. Il était l’invité de nos confrères de la radio nationale.
Le préfet explique cette situation par le fait que les citoyens refusent de déclarer les cas suspects de la fièvre hémorragique Ebola et de déclarer les morts. C’est ce  qui explique la contamination à grande échelles, selon le préfet.
Pour ramener les citoyens aux meilleurs sentiments, le préfet a mis sur pied un comité de crise pour sensibiliser, informer les populations sur la nécessité  de déclarer les malades.
Par ailleurs, le préfet  El hadj Mohamed V Kéita a donné cette statistique alarmante. Depuis la déclaration officielle de cette maladie, 111 cas de la fièvre hémorragique Ebola ont été enregistrés à Guéckédou dont 75 décès.

Almamy Kalla CONTE