Depuis l’arrivée du président Alpha Condé aux affaires, les entreprises, sociétés minières et autres ont ferme les unes après les autres.

Conséquence, des milliers d’emplois ont été tout simplement supprimes au grand désarroi des milliers  de familles qui ne comptaient que sur le père ou la mère de famille pour vivre.
Et si les guinéens avaient cru aux  promesses électorales des élections législatives avec le président Alpha Conde qui avait promis de changer de cap, deux mois après la formation du fameux gouvernement, force est de reconnaitre que la désillusion est de taille. Pas d’emplois, pas de production. A ceux la, s’ajoute la fièvre hémorragique Ebola  qui a aussi découragé les quelques rares investisseurs qui croyait encore au gouvernement du Premier Ministre Mohamed Saïd Fofana.
Comble de malheur pour les guinéens, le gouvernement kilométrique de 34 membres du président Alpha Conde ne rassure  ni les guinéens, ni les investisseurs n’accorde le minimum de crédit au gouvernement.  Et pour ne rien arranger, des conflits de compétences et des guerres lâches ne manquent pas. C’est le cas entre le chef de la diplomatie guinéenne, Francois Lounceny Fall et le Ministre de la Coopération Internationale, Moustapha Koutoub Sanoh.
Les infrastructures hôtelières, les compagnies aériennes, le port autonome de Conakry et l’aéroport international de Conakry Gbessia sont en chômage.
Les régies financières de l’Etat  et les indicateurs macroéconomiques de l’avis des spécialités sont aux rouges. La cherté de la vie a atteint des proportions inquiétantes au point que de nombreuses familles passent des jours entiers sans mettre la marmite sur le feu.
Et dans tout ca, le gouvernement qui ne rassure pas cherche  encore ses marques.
Un professeur de Sociologie rassure que la courbe de  l’évolution actuelle des affaires morose  au pays ne va pas se renverser en 2014. Alors a quand le bout du tunnel pour les guinéens ?

Mohamed Soumah